Dans l’ouvrage Le Procès de Jean-Marie Le Pen de Mathieu Lindon, édité par Paul Otchakovsky-Laurens, dont Libération avait repris des extraits jugés diffamatoires, Jean-Marie Le Pen était qualifié de "chef d’une bande d’assassins" et de "vampire" se nourrissant "du sang de ses ennemis".
En 1999, la justice française avait donné raison à M. Le Pen et à son parti qui s’estimaient diffamés et avait condamné le romancier, son éditeur et Serge July à des amendes et à des dommages et intérêts.
La Cour européenne des droits de l’Homme a estimé lundi que la justice française n’avait pas violé la liberté d’expression de l’auteur du livre, de son éditeur et de Serge July.
MJ