Jean-Frédéric Poisson, Président du PCD et Député des Yvelines, s’inquiète de l’enthousiasme médiatique en faveur de l’euthanasie, alors que François Hollande a promis l’arrivée d’une loi sur la fin de vie .
« Déclarations d’une porte-parole nationale d’Europe Ecologie Les Verts, préconisations de la “conférence des citoyens”, enregistrement au Sénat d’une proposition de loi relative à « l’assistance médicalisée pour une fin de vie digne » : tout semble aller en faveur de la légalisation de l’euthanasie. La course à l’élimination des personnes en souffrance se poursuit, et les partisans du droit de tuer font preuve d’un acharnement terrifiant ! La proposition de loi du 2 décembre demande notamment qu’une personne puisse bénéficier de l’euthanasie, “même en l’absence de diagnostic de décès à brève échéance, et même si elle est uniquement “atteinte d’une affection accidentelle à tendance invalidante “, si elle “juge sa souffrance insupportable”, et si cela est de nature à “préserver sa dignité telle qu’elle la conçoit pour elle-même “. Ce texte introduit donc une subjectivité totale et instaure tellement de conditions et de nuances qu’une personne dépressive pourra demander à être euthanasiée, comme en Belgique, qui vient d’ailleurs d’adopter une loi étendant l’euthanasie aux mineurs. Il est aussi précisé que « le médecin est tenu de respecter cette volonté » ou de trouver quelqu’un pour le remplacer en deux jours maximum. Ce texte qui prône la soi-disant liberté du patient oublie complètement la liberté du médecin ! Enfin, le texte ajoute qu’ « est réputée décédée de mort naturelle la personne euthanasiée » : nous ne saurons donc jamais combien de personnes seront tuées ainsi ! J’appelle le gouvernement, les élus, les citoyens à se mobiliser pour refuser une société dans laquelle le droit de tuer aura sa place, dans laquelle l’élimination des personnes en souffrance, des personnes faibles sera la norme, dans laquelle on classera les personnes en deux catégories : celles qui sont dignes de vivre et celles qui ne le sont pas. »
Addendum : Beau communiqué, mais contradictoire avec la soutien de la direction du PCD au docteur Kariger, délégué PCD favorable à l'élimination de Vincent Lambert.
ohlala
dans quelle mesure une personne affaiblie est-elle capable de discerner, comment peut-on savoir si elle ne regretterait pas son geste?
affaiblie elle peut aussi être manipulée par l’entourage, ou encore penser pour elle!
jejomau
Et si nos évêques prenaient ouvertement position en opérant un CLIVAGE cette fois – au lieu de toujours chercher à arrondir les angles avec ces nouveaux barbares des temps modernes – en rappelant l’excommunication qui touche tous les chrétiens en faveur de l’euthanasie ET du suicide en leur demandant de se prononcer aux prochaines élections d’après les choix qu’auront fait les hommes politiques ?
Ca aurait l’avantage de provoquer un débat au sein des paroisses sur la différence qui existe entre :
– l’euthanasie et
– l’acharnement thérapeutique….
Deux choses totalement différentes qui sont parfaitement camouflées dans les enquêtes et les sondages faits par les médias… DANS LE SEUL BUT de faire voir sous son meilleur jour l’euthanasie !!!
Luc
Des grands parents m’expliquaient que durant la 2nde guerre mondiale, ceux qui étaient dans des camps de concentration servaient d’esclaves dans les usines. Mais quand ils étaient souffrants, on les tuait !
Il est étonnant de voir de nos jours un retour à ce même procédé ! Hier, c’était le national-socialisme qui l’organisait ! Aujourd’hui, une union européenne dont le premier président de la commission européenne était aussi un nazi et en France le parti au pouvoir le socialisme !
L’histoire se répète !
Bertin
Et maintenant ils veulent achever les malades !
…………………………..
Une société qui tue ses malades, même les plus gravement atteints, est elle-même à l’agonie.
http://www.thierry-desjardins.fr/2013/12/et-maintrenant-ils-veulent-achever-les-malades/
valme
Les euta nazillons à Nuremberg !
Frédéric
Il faudrait que le PCD prenne une position claire vis à vis de leur délégué départemental, le docteur Kariger, , qui justifie l’élimination de son patient Vincent Lambert dans les termes suivants :
« Il n’est pas en état de mort cérébrale, il est comme vous et moi en apparence, il s’endort et se réveille, sourit et pleure parfois, cligne les yeux au son d’un bruit. » Mais le docteur Kariger ajoute : « Il n’y a plus d’espérance qu’il recouvre une vie relationnelle normale. Si les parents trouvent du sens à cette existence, qu’ils apportent les preuves ! »
Junior
Le droit de tuer a déjà sa place… tous à Paris le 19 janvier pour la Marche pour la Vie !
GdS
Il n’aura pas fallu attendre longtemps pour voir des commentaires très tandancieux contre ceux qui ne partagent pas les conclusions de ce rapport ou, même ne l’ayant pas lu, sont attaqués car supposés être des cathos rétro, etc, etc. Ainsi peut-on lire “”Leur charria ne passera pas !”, “y’en a marre de cette bande d’illuminés » (parlant de la Manif Pour Tous).
Attendons-nous aussi à voir se multiplier des caricatures du Christ en croix, etc.
saint-Plaix
“Ce texte qui prône la soi-disant liberté du patient oublie complètement la liberté du médecin!”
Vous m’excuserez de trouver cette phrase un tantinet…Choquante!
Un patient n’est-il donc qu’un jouet entre les mains des médecins? C’est un fait, cela, on le constate tous les jours depuis longtemps, d’où la fameuse notion d’acharnement thérapeutique tellement banalisée aujourd’hui qu’on en ignore l’origine: l’époque où les familles se battaient pour faire cesser l’utilisation de traitements expérimentaux divers sur les personnes condamnées…
Bref, sous prétexte de vagues promesses d’amélioration aussitôt oubliées, on transformait ces malheureux en animaux de laboratoire! Telle est la réalité…
Je l’ai vécue…
Ce temps est heureusement révolu…
Mais la question à débattre n’est pas même là: la question est de savoir à quel titre des gens aujourd’hui s’arrogent le droit de condamner un individu à vivre, quel qu’en soit le prix à payer en matière de souffrances alors que l’issue est certaine et sera fatale , au seul motif que cela rassure leur ego mystique!
Après tout, chacun a parfaitement le droit de déclarer qu’il “arrête de jouer” non?
C’est exactement ce que vient de faire le professeur Christian De Duwe, prix Nobel de médecine, que j’ai eu l’honneur de connaître…
Et il était encore en pleine santé et en pleine possession de ses moyens, mais, à quatre vingt quinze ans, il a décidé d’arrêter!
Je pense que compte tenu de ses découvertes et de leurs applications, personne n’aura le culot de dire qu’il n’a pas été un bienfaiteur de l’humanité!
Pourquoi donc refuser ce type de démarche à ceux qui en font la demande?
Où est donc aujourd’hui la liberté du patient face au médecin???
Telle est la vraie question, car c’est bien le patient (étymologiquement celui qui subit, et c’est bien le cas en l’occurrence!) qui endure souffrances et angoisses face à la mort, et non pas le médecin “qui va tout faire pour prolonger son calvaire le plus longtemps possible” en le condamnant à des sursis totalement artificiels – fruits d’une technique qui transgresse tout autant la loi naturelle en prolongeant exagérément la vie, comme elle peut l’abréger prématurément…!
Je sais que ce n’est pas le genre de question en général posée ici!
Raison de plus pour le faire car il faut bien y répondre!
yvan
L’écologie, c’est d’éliminer les animaux les plus faibles et ainsi participer à la sainte sélection naturelle!
L’homme étant un animal comme les autres, on applique la loi, ou sélection, naturelle. Tout est logique.
Pour être encore plus cinique, je ne vois pas pourquoi on conserverai une police, unsystème de protection sociale, un service de santé. que le plus fort gagne, c’est tout.
Vive l’écologie.
Vraiment, les mots sont retournés de leur sens.
Quand à l’chantillon représentatif, j’aimlerai savoir de qui, où de quoi.
Jean-François Ygonnet
Le PCD possède des spécialistes expérimentés et assermentés pour répondre à la question précédente (la première sur la liste des commentaires).
En effet,le “P arti C hrétien D émocrate” peut s’appuyer sur l’avis autorisé d’un “professionnel de la médecine et de la Santé” en la personne du Docteur KARIGER.
Celui, donc, qui n’est pas ou plus capable de discerner s’il est bon ou mauvais pour lui de vivre ou mourir doit s’en remettre à l’avis de son médecin.
Cela s’appelle de la pensée “transposée”, c’est à dire celle qui s’exprime “au nom et à la place de…”
coco
Si on a le droit d’euthanasier les handicapés, alors on pourra demander à faire euthanasier François Hollande. On va peut être réussir à s’en débarrasser finalement!
Frédéric
Dans ces conditions on ne comprend pas le soutien au Docteur Kariger qui a cherché à euthanasier Vincent Lambert et qui est secrétaire départemental du PCD.
jpr
à Saint-Plaix : Vous avez été condamné à vivre environ 9 mois avant votre naissance et pour vous aussi l’issue est fatale. Selon vous, que doit-on en conclure ?
Vous n’avez choisi ni votre sexe, ni votre aspect physique, ni le lieu de votre naissance, ni vos parents, ni l’époque dans laquelle vous vivez… ; dans ces conditions, vouloir choisir l’instant T de sa mort n’est rien d’autre que l’ultime sursaut d’un fol orgueil.
D’autre part, le refus de l’acharnement thérapeutique ne saurait en rien justifier la mise à mort du patient.
Il est vrai que sans Dieu, vivre, mourir, aimer, souffrir… tout cela devient insensé. Et une société ainsi bâtie sur le néant peut sans scrupule éliminer tous ceux qui, à ses yeux, sont handicapés. C’est ce qu’a fait charitablement Pol Pot, cet autre socialiste, en son temps : les personnes cultivées ne pouvaient être qu’inadaptées au “monde idéal” qu’il voulait instaurer. C’est ce qu’ont fait également, partout et toujours, les socialistes et les “humanistes” athées au pouvoir.
A l’heure de la mort, les souffrances physiques peuvent, dans la plupart des cas, être considérablement atténuées ; les souffrances morales sont bien moindres lorsque le patient se sait aimé de ses proches ; quant à l’angoisse, le fait de savoir où l’on va et par quel chemin, est seul en mesure de la vaincre.
Le drame de notre époque est que Dieu, par le fait de quelques orgueilleux, est désormais interdit de cité ; en conséquence, l’Amour n’a plus sa place ici. Ni l’Espérance. Que le drapeau soit rose, rouge, arc-en-ciel ou vert sale – la couleur du billet -, le monde est toujours noir : c’est désormais l’heure des ténèbres.
Il y a urgence pour la nouvelle évangélisation.
Stephe
Le droit de tuer que l’on veut nous imposer à coup de propagande va obliger le personnel médical à devenir des complices de ces crimes, si ces Messieurs Dames veulent à ce point en finir avec leur vie médiocre qu’ils n’imposent pas aux autre de devoir s’en occuper, à eux de souscrire un contrat avec la mafia qui pourra ainsi développer légalement ses activités d’ordinaires clandestines.
C.B.
Il va falloir être extrêmement vigilant et prudent sur le choix d’un lieu d’hospitalisation.
logorrhée
@st plaix…(simplet ? Sainte plaie?)
Vous parlez d’un médecin qui choisit sa mort en pleine santé mais âgé pour exemple et cela ne vous choque pas…Moi si, ce médecin est un contre exemple pour tous ceux qui aiment et respectent assez la vie pour en connaitre la valeur jusqu’au bout du souffle même ténu qu’elle exprime…
C’est aussi choquant pour ceux qui se battent pour savourer les derniers cadeaux d’une vie entrecoupée de souffrance ou de “retour en enfance”.
En tant que médecin cela me choque d’autant! Finalement sa pulsion de mort a été plus forte que son combat pour la vie de sa vocation première!
Mais en ce cas j’ose espérer que ce médecin n’a compté sur personne (qui l’aimait et l’entourait autour de lui ? une femme ? des enfants ? )pour l’aider à mourir…
Car c’est de cela dont il s’agit ici, l’être humain ne veut plus aider à vivre coûte que coûte ceux qui sont en souffrance,( souffrance morale physique ou dans la maladie), il cesse de compatir, il agit au plus vite, expéditif et fuit ce temps ralenti de l’agonie où tout est suspendu.
L’homme qui est dit-on le seul à être conscient de la mort ne veut plus voir sa “déchéance”, sa vieillesse, son imperfection, et sa seule proposition est la mort??? Et il croit ainsi l’apprivoiser mieux?
Par son hédonisme, son self contrôle, son ego, sa volonté d’être seul Dieu et maître il va mettre dans les mains des autres la fin de sa vie?
Et il a confiance en la nature humaine quand la sienne est déjà si tristement décadente?
Et il y voit une dignité à commander des bourreaux , à orchestrer une mort programmée , car il n’est plus dans le lâcher prise, il dirige encore une ultime fois ?
Il se croit dans un dernier baroud d’honneur?
Beau leurre que nous devons à nos manques d’humilités, bel échec de cette société de solitude, et surtout terrible manque d’amour qui se cache derrière un effort héroïque à interrompre une vie qui de toute façon s’en va…
Juste qu’on ne veut plus, comme en tout, se donner le temps de la voir partir…
Et si cela nous donnait le temps de préparer la future absence dans nos vies d’incroyants pour ceux qui reste sans sentiment d’inachevé…
Cette femme politique impudique qui témoigne d’avoir laissé sa mère mourir sous ses yeux et qui va si mal et en accuse la société pour en survivre se demande-t-elle parfois comment aurait fini sa maman si elle avait appelé les secours?
Connaissez-vous le chagrin des proches d’un moribond à qui on demande d’arrêter une machine pour mettre un point final ou si on relance une réanimation dans un camion de pompier ?
Croyez vous que cela soit un cadeau dans une vie?
Et si ce temps était donné pour justement laisser partir en douceur et celui qui part et celui qui l’aime…
Et si vous alliez voir vraiment ce qui se passe en soins palliatifs au lieu de palabrer sur des suicides qui ne peuvent qu’être des échecs de notre société…
Le jour où ces suicides seront galvanisés par de l’héroïsme risquera d’emmener nos jeunes (qui se suicident de plus en plus dans un monde qui soit disant va de mieux en mieux pour l’autonomie et les frasques en tout genre de chacun)fragiles, en construction et instables (sollicités par mille discours contradictoires)vers bien plus de drames des familles…
Le jour ou le suicide même assisté sera agité comme un succès, les familles n’ont pas fini de souffrir, aux antipodes du but initial..
zézé
La France est euthanasiée : nos politiques s’en sont chargée.
On était en fin de vie, à force d’acharnement thérapeutique anti TOUT : famille, patrie, et surtout ce qui la mettait au-dessus des autres : fille aînée de l’Eglise – ce qui faisait d’elle une grande nation -elle a été peu à peu rongée,gangrenée, par cette maladie donnée par les uns et les autres – jusqu’à effacer le peu qui lui restait d’énergie – un médecin foldingue a fini par l’achever…RIP
DUPORT
@saint-plaix
jpr a parfaitement répondu mais je dois compléter son propos
Vous serez également jugé que cela vous plaise ou non et que vous soyez croyant ou non.
L’athéisme ne protège pas de l’Enfer
“quel qu’en soit le prix à payer en matière de souffrances…” Oui ! Croyez moi ces souffrances là sont des caresses à côté de celles de l’Enfer
“alors que l’issue est certaine …” Oui ! L’issue est certaine si vous enfreignez le 5ème commandement
Jean-François Ygonnet
Mon commentaire un peu plus haut, même signature, utilise “la dérision” car je n’accepte évidemment pas l’idée d’une “justification quelconque du droit de tuer”.
Je m’en étais d’ailleurs exprimé dans deux commentaires sur “Le Salon Beige” en catégorie: “culture de mort: euthanasie” suite aux articles de Michel Janva:
– le premier du 28 septembre: “la famille de Vincent Lambert,…”, par mon commentaire portant le titre: “Halte au crime” (18h21),
– le second du 13 octobre: “Affaire Lambert: le Dr Kariger se met en congé du PCD”, par mon commentaire: “Malheureusement, le Parti Chrétien Démocrate,…” (20h37).
Par ces commentaires, je dénonçais à la fois non seulement la volonté et l’obstination du Dr Kariger à vouloir faire mourir Vincent Lambert mais aussi la non crédibilité du PCD qui, dans son appellation: “Parti” “Chrétien” “Démocrate”, porte sa propre contradiction par une opposition de sens et de valeurs.
En effet, comment comprendre qu’un médecin chrétien puisse décider de “faire mourir”, tout comme imaginer, en portant le qualificatif de “Chrétien”, c’est à dire “soumissions aux Lois Divines”, donc une notion “verticale” de l’Ordre et de la Justice, associer la notion de “Parti”, par essence diviseur parce que partisan, et celle de Démocrate” qui laisse à chacun le choix de son opinion soumise cependant à la dictature de l’idéologie (bonne ou mauvaise) issue d’une majorité, ces deux dernières notions de nature “horizontale” et orgueilleuse s’opposant à celle, guidée par la Grâce de Dieu, de l’Amour, de l’Humilité et de la Charité.