Valeurs Actuelles publie une tribune de Robert Ménard en forme de coup de gueule contre l’inversion des valeurs. Extraits :
Nous vivons l’inversion. L’inversion des valeurs. Nous vivons la tête en bas. Les délinquants récompensés, les victimes accusées, les « sans-papiers » régularisés en masse, les squatteurs protégés, choyés, les pompiers caillassés, les mineurs non accompagnés qui ne sont pas mineurs, le droit des gens, le droit des animaux, le droit des choses peut-être, tout s’est fondu en un magma incandescent (…)
L’ascension, imparable, du droit des animaux. La chute, brutale, dans un puits sans fond, du droit des enfants (…)
On ouvre les cages des animaux sauvages, on libère les dauphins, on veut interdire la chasse, la chasse à courre devient du fascisme rural. L’humanité doit se repentir, à tout prix, c’est l’ère des chatons qui pullulent sur le Web, le miaulement de fin du monde d’une société Walt Disney. L’animal n’est plus qu’un être positif, un sourire, un nounours gentil de dessin animé. Il a des droits, même la crevette, même le moustique, une ribambelle de droits. Comme jamais. Au même moment, le petit d’homme a reçu celui d’être trucidé au dernier jour de la grossesse. Au dernier jour. Celui d’avant le premier cri. Dans la quasi-indifférence de l’Assemblée nationale. Avec la bénédiction de la quasi-totalité des médias.
Nous sommes la tête en bas, comme le nouveau-né qu’on peut désormais supprimer en un geste. Oui, grâce à cette nouvelle loi sur l’Interruption Médicale de Grossesse, l’avortement est devenu mécanique, un avortement sans discussion, jusqu’au bout. Et même sans doute après ? Que vaudra vraiment la vie d’un être humain après cette loi de boucherie ? Qui pourra encore échapper longtemps à l’étal glacial où l’on posera le bout de chou rayé du monde parce que la mère justifiera d’une « détresse psychosociale » ou parce que l’enfant avait « un défaut » ?
Pour les enfants qui auront évité la mort, la « loi » a déjà réservé une autre surprise : on a flingué papa. Bon, il y aura encore un relent de papa en arrière-cuisine, sans doute pour quelques temps, mais la Macronie a mijoté une gastronomie plutôt exotique. Le bébé pourra naître au milieu de deux mamans, ou trois qui sait. Il vivra ses premiers mois au cœur d’un trouple, au sein d’une famille pansexuelle pourquoi pas ? Le papa n’est plus qu’une option (…)
Pendant que le dauphin n’aura plus à faire le clown avec un ballon à Marineland, l’enfant n’aura plus le droit à une famille normale. Oui, je sais, ce terme défrise le camp du Bien, mais j’assume. Un père et une mère, tant pis si ça dérange. C’était bien le droit le plus basique pour un bébé. Autant que celui de vivre, même avec un handicap. Mais tout cela, ils s’en foutent. Entre les écolos qui ne veulent pas avoir de gosse pour diminuer leur bilan carbone et les marchands de PMA qui pensent déjà au fric qu’ils vont palper, l’avenir est sombre pour les enfants. On entre dans l’ère de l’ironie : quand Macron supprime législativement le père, il offre « le congé paternité » étendu à 28 jours ! Et pense, dit-il, « à ces enfants qui ont besoin de leur papa ». Sinistre plaisanterie.
Le processus est enclenché. Et on ira toujours plus loin. Parce que, sauf exceptions, droite et gauche ont déjà la tête en bas depuis longtemps. L’ère de l’euthanasie décomplexée parachèvera la grande inversion. La vie humaine finira en bas de l’échelle, écrasée sous le pied des experts du Bien. Mais les tigres ne seront plus en cage.
F. JACQUEL
Rien n’empêche de respecter la vie humaine de la conception à sa fin naturelle, de considérer qu’une famille est constituée de deux parents de sexes opposés et complémentaires et, “en même temps”, d’avoir des relations moins cruelles avec le monde animal. Quand Dieu dit a Adam et Ève : “Vous dominerez la Création”, il ne leur a pas dit : “Vous massacrerez les animaux avec des raffinements de cruauté”.
Par ailleurs, les humains sont les seuls êtres vivants à massacrer leurs enfants avant leur naissance…
Gaudete
Sauf qu’en Macronie et depuis la mère Veil c’est à celui qui sera le plus fort pour jouer au nazi, tuer toujours plus d’enfants dans le ventre de leur mère, c’est à croire que les bobos gauchos nazillons n’ont rien d’autre à se mettre sous la dent
Garde67
Pourquoi ce désastre “bio-éthique” s’abat-il sur notre pays la France :”Fille ainée de l’Eglise, éducatrice des peuples” ? Pourquoi l’Eglise est-elle, elle aussi, en crise ? Pourquoi vivons-nous (survivons-nous serai plus approprié) cette crise de civilisation ? Que nous arrive-t-il ?
N’est-ce pas d’abord et fondamentalement parce que nous nous sommes laissés séduire par Satan : “Vous serez comme des dieux”. Ce Satan est multiforme : sexe, argent, pouvoir. Trinité mortelle qui s’oppose à la Sainte Trinité. Éclatement des familles, avortement, PMA et GPA à grande échelle comme un gigantesque génocide.
La République, issue du régime de la Terreur de 1793, poursuit son “œuvre” mortifère, comme une révolution permanente théorisée par un certain Trotski. Décennies après décennies des révolutions libérales, libertaires, spirituelles et même religieuses entretiennent l'”esprit” de 1789. Comme le disait Vincent Peillon, alors ministre de l’Éducation, “La Révolution n’est pas achevée…” La laïcité elle-même est un piège. Car elle sépare l’humain du spirituel, le corps de l’âme, la matière de l’esprit. Rappelons la réponse de Jésus aux pharisiens : “Rendez à César ce qui est à César ET à Dieu ce qui est à Dieu”. Il faut restituer à César (l’état, la nation, la patrie) ce qui lui revient (service, engagement, patriotisme etc) et à Dieu ce qu’Il nous a donné : la Vie. La vie à défendre, la vie à susciter, la vie à accompagner de la conception jusqu’à la mort naturelle.
Seul le retour à la foi catholique, enracinée dans l’Evangile tels que nous l’avons reçue des Apôtres et transmise siècles après siècles par les Pères de l’Eglise, les saints et les saintes et toute la cohorte de nos bienheureux ancêtres dans la foi, est en mesure de restaurer notre beau pays. Mais n’oublions jamais la Très Sainte Vierge Marie qui a visité si souvent et longtemps la France. Tournons-nous vers Elle. Elle est la Reine de la Vie, la Reine de la France.
Le retour à la foi, le désir renouvelé et confirmé d’agir en chrétien-catholique ne pourra qu’émouvoir Marie et donc prier Son Fils de venir à notre secours. Il est urgent de secouer l’Eglise, nos évèques, nos prêtres et tous les hommes de bonne volonté pour que ce retour à la seule et vrai foi se réalise et triomphe de la mort.
Le salut ne viendra pas des partis politiques républicains largement corrompus, ni d’un homme ou d’une femme “providentiel” issu de ces partis. Rappelons-nous Jeanne d’Arc la messagère de Dieu.
Les partis politiques, qui n’existaient pas avant la Révolution, sont source de division et d’affrontement. Ils sont un obstacle à la vraie démocratie, tout comme un grand nombre de médias. Comme le préconisait la philosophe Simone Weil : il faut les supprimer (lire sa Note sur la suppression des partis politiques).
AnneR
Vous voyez très juste monsieur Ménard!
Les textes inscrits à l’ordre de ce jour à l’Assemblée Nationale illustrent parfaitement vos propos:
-Conditions de vie des animaux
-Congé de parenté égalitaire et effectif
-Parrainage citoyen des réfugiés
-Renforcement du droit à l’avortement
Voilà un programme d’une incohérence monstre.
Combien sont-ceux à qui cela saute aux yeux? Même le grand mathématicien Cédric Vilani qui, avec le EDS, est à l’origine de la proposition de loi sur la maltraitance des animaux, ne voit pas que l’ensemble des thèmes abordés aujourd’hui constituent une équation qui n’a aucun sens. Comment peut-il supporter des discours où l’on va prétendre que la racine carrée de 9 est 18 ou que 12+12=56…?
Prions!
Faliocha
Merci monsieur Ménard. Espérons que votre envolée ne vous enverra pas en prison. M. Jacquel, qui parle de cruauté ? La chrétienté a toujours respecté les animaux, même en les dressant ou en les élevant pour leur viande.
DUPORT
Oui on est en pleine Apocalypse !
Tout est inversé, le bien est devenu le mal et le mal est devenu le bien, les innocents sont devenus coupables et les coupables innocentés, la haine est propagée et l’amour combattu comme jamais.
Tout tend vers le chaos et la destruction sous les applaudissement des damnés et des démons.
Chouan85
Le démon sait qu’il a perdu mais il entraîne un maximum d’êtres humains dans sa déroute. Cela sent la fin des temps annoncé par l’Apocalypse. Mais le temps divin peut durer longtemps à notre échelle.