D’Aymeric Pourbaix dans France catholique :
Après l’hirondelle du printemps dernier, où les chiffres des baptisés adultes et adolescents ont atteint un record – 12 000 –, l’embellie semble se confirmer et même s’accélérer. Tel curé de la région parisienne dit n’avoir jamais accueilli autant de demandes de baptême depuis septembre qu’en 20 ans de l’histoire de sa paroisse. Tel autre, en zone rurale, avoue se sentir débordé par l’afflux de demandes et la nécessité de former ces jeunes pousses. D’où viennent-ils, ces ouvriers de la dernière heure ? Quelle soif les anime pour avoir osé franchir le pas alors que les indicateurs, les médias, et parfois les clercs eux-mêmes se sont résignés à voir le catholicisme disparaître du paysage ? Certes, il faut garder le sens des proportions. Il y a dans cette hausse, diront les doctes, un rattrapage des années Covid, où les baptêmes n’ont pu avoir lieu, de même que le culte… Rattrapage qui est loin de compenser la chute dramatique des baptêmes d’enfants (200 000) : leur nombre a été divisé par deux en vingt ans ! […]