Tandis que le gouvernement français fait tout pour étendre l'avortement, les militants pro-mort échouent à l'ONU :
"Les militants de l’avortement, qui travaillent auprès de l’Onu, ne
peuvent cacher leur déception devant la faiblesse des progrès accomplis
depuis la conférence du Caire il y a 20 ans. Ils se préparent activement
à l’approche de deux évènements importants prévus pour l’année
prochaine.L’année prochaine marque non seulement le vingtième anniversaire des
négociations de l’accord du Caire, mais aussi la définition d’une
nouvelle série d’objectifs du millénaire pour le développement, les
anciens objectifs arrivant à expiration en 2015. Pour les militants de
l’IVG, ces deux négociations seront deux occasions de plus pour gagner
du terrain. Cependant ils ont de plus en plus l’impression que ces
chances vont leur échapper des mains.La directrice d’une organisation puissante a donc exprimé sa
frustration à l’occasion d’une récente conférence de Berlin sur « la
santé et les droits sexuels et reproductifs ». La Conférence
« EuroNGOs » rassemblait les principaux partisans de l’IVG, dont le
directeur du Fonds de l’Onu pour la Population (UNFPA), et une pléthore
d’ONG, parmi lesquelles figure bien sûr la Fédération internationale du
planning familial.Françoise Girard, présidente de la International Women’s Health
Coalition, coalition internationale pour la santé de la femme, a passé
une bonne partie de la conférence à communiquer sur Twitter qu’elle
aimerait que l’Onu se mette à s’occuper pour de vrai de la santé
sexuelle et reproductive pendant les prochaines négociations.Elle a déploré le fait que les alliés du Fonds de l’Onu pour la
population allaient publier « un rapport d’examen global sur [la
conférence du Caire] orienté autour du thème de la dignité et de la
santé [humaine], et non les droits de l’homme [ou les droits sexuels et
reproductifs, ou la santé sexuelle et reproductive]. » Elle écrivait sur
Twitter « C’est à ça qu’on en est arrivé en 20 ans ? »C’est là tout le problème pour les militants de l’avortement. Alors
qu’ils étaient parvenus à convaincre le comité de l’Onu qu’il existe un
droit à l’avortement, ils ne sont jamais parvenus à en convaincre
l’Assemblée générale. Ils ont non seulement échoué dans la progression
de leur agenda en 20 ans, mais aussi passé un temps colossal, et dépensé
des millions de dollars pour ce qui ne sera peut-être pas seulement une
porte fermée, mais un retour en arrière. […]"