À l’occasion du débat à l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe sur la recommandation “Don anonyme de sperme et d’ovocytes : trouver un équilibre entre les droits des parents, des donneurs et des enfants”, l’ECLJ a organisé une conférence le mercredi 10 avril 2019.
Sur le thème général des dons de gamètes pour procéder à des fécondations in vitro, le Professeur André Lucas est intervenu pour pointer les problèmes que soulèverait la levée de l’anonymat des donneurs de gamètes tout en refusant l’établissement d’une filiation entre un donneur et son enfant génétique.
Meltoisan
Très intéressant et d’une logique imparable sauf à être de mauvaise foi. Mais le professeur André Lucas, comme il l’annonce, n’étudie les choses que sur le plan juridique, ce qui est nécessaire.
Si on ouvre le débat aux aspects médicaux, sachant que l’enfant parfait n’existe pas, même dans un monde orwellien, il y a aussi un argument fort qui est celui de connaître « dans la mesure du possible » l’origine de certaines maladies ou faiblesses chroniques de l’enfant afin de le soigner, voire d’éviter la consanguinité, donc le père et la mère biologiques.
Nous avons l’exemple d’un donneur qui a plus de 100 enfants qui peuvent éventuellement procréer entre eux sans avoir eu connaissance de leur consanguinité …
Enfin, il y a l’aspect humain, tout simplement, pour l’enfant, celui de connaître ses origines, sa généalogie, s’il le désire sans qu’il y ait pour autant de conséquences juridiques.
Vaste débat !