Christian Vanneste défend la famille dans Le Cri du Contribuable :
"Les familles, comme la nation d’ailleurs, sont des espaces de liberté nécessaires : ce sont des corps intermédiaires entre le poids de l’État, d’un côté, et l’égoïsme de l’individu, de l’autre. La famille est un espace indispensable, où l’individu peut s’épanouir en toute liberté.
Elle est l’unité essentielle qui permet à une société d’avoir un minimum de solidarité entre ses membres et de continuité entre ses générations. C’est le noyau où se maintient et se prolonge la société. Or, aujourd’hui, la famille est en danger.C’est ainsi une catastrophe de donner les mêmes avantages fiscaux aux unions libres qu’aux familles, qui rendent pourtant plus de service à la société, en éduquant pour partie leurs enfants, ou en leur transmettant leurs richesses. En termes de fiscalité, la famille doit être absolument privilégiée au vu de ce qu’elle apporte à la société, et parce qu’elle contribue puissamment à son développement économique. Regardez l’importance de l’économie familiale dans notre pays, des petites entreprises familiales aux grandes familles du Nord, notamment, comme Bonduelle. La société doit assurer suffisamment d’autonomie et de responsabilité aux familles pour leur permettre d’exercer leur liberté. […]
Cependant, un acte économique vraiment fort serait l’instauration du chèque éducation, qui permettrait à chaque famille de choisir son école et d’y consacrer l’argent qu’elle souhaite. En matière de programme, nous réclamons davantage de respect pour l’éducation qui incombe à la famille, la morale. Un corpus d’enseignement commun à tous est indispensable ; c’est évident pour les pour les matières scientifiques. C’est plus difficile pour les sciences humaines, que j’appelle les sciences « molles », trop souvent pénétrées d’idéologie, comme l’histoire, ou l’économie. Une véritable conception de la liberté c’est avant tout le refus fort de la pensée unique et du terrorisme intellectuel."