La presse revient longuement sur la libération de Bertrand Cantat, qui, comme tout détenu, peut voir sa peine réduite à mi-parcours. La mère de Marie Trintignant, la réalisatrice Nadine Trintignant, avait jugé "prématurée" en septembre l’éventuelle libération anticipée de Cantat. Elle a regretté, lors de l’inauguration lundi d’un centre d’hébergement pour femmes battues à Paris, les libérations anticipées d’hommes ayant tué leur compagne :
"Par la loi un homme qui tue sa compagne ou sa femme pourrait être condamné à 20 ans, 25 ans, perpétuité. Or ça ne dépasse jamais les 8 ans et ils n’en font que quatre".
Interrogé sur Europe 1, le premier mari de Marie Trintignant s’indignait de ce qu’on ne fasse pas cas de leur fils, qui pleure toujours sa mère. A perpétuité.