Dans le Monde de demain (version papier), Henri Tincq, journaliste en retraite, ancien responsable de la rubrique religion du quotidien, écrit la nécrologie du cardinal Martini, récemment décédé. Il y écrit :
"Lors du conclave d'avril 2005 qui suit la mort de Jean Paul II, le
cardinal Martini incarne les espoirs des milieux progressistes. Ses
chances d'être élu sont minces, en raison de son âge et de la révélation
de sa maladie de Parkinson. Mais aussi parce que les cardinaux
électeurs qui, comme lui, ne se résignent pas à l'option conservatrice,
sont très minoritaires. Le cardinal Ratzinger, auquel le cardinal
Martini demande à la fin du conclave de se rallier, est élu sous le nom
de Benoît XVI. Ce dernier lui avait rendu visite en juin."
Demeure une question : qui restera-t-il pour écrire la nécrologie d'Henri Tincq ?