Le pape Benoît XVI a affirmé, lors d'un concert pour
l'anniversaire de ses 83 ans et de ses cinq ans de pontificat offert au
Vatican par le patriarcat orthodoxe de Moscou, que
"La culture
contemporaine, et particulièrement celle de l'Europe, court le risque de
l'amnésie, de l'oubli et donc de l'abandon de l'extraordinaire
patrimoine suscité et inspiré par la foi chrétienne, qui constitue
l'ossature essentielle de la culture européenne"."Aujourd'hui encore, ces racines sont vivaces et fécondes, en Orient et
en Occident, et doivent inspirer un nouvel humanisme (…) pour répondre
efficacement aux défis nombreux et parfois cruciaux que nos communautés
chrétiennes et nos sociétés ont à affronter".
Il a mis "au premier rang" de ces défis la
"sécularisation, qui non seulement pousse à
se passer de Dieu (…) mais finit par nier la dignité humaine
elle-même, en vue d'une société uniquement régie par des intérêts
égoïstes".
«Une rencontre entre le chef de l'Eglise catholique et le Patriarche
orthodoxe russe est, je pense, possible aujourd'hui», a affirmé le
Métropolite Hilarion, chargé des relations extérieures du
Patriarcat de Moscou. Il a même souhaité que cette rencontre se fasse entre
l'actuel Pape Benoît XVI et l'actuel chef de l'Eglise orthodoxe russe
Kirill 1er.
BELIN Y.
doivent inspirer un nouvel humanisme…
Mais on en meurt de l’humanisme !
Qu’attend notre Saint Père le Pape pour lancer une Croisade ?
Gustave Minet
“…l’extraordinaire patrimoine suscité et inspiré par la foi chrétienne…” On croit rêver. Voilà que l’intérêt de la foi chrétienne est d’avoir suscité un “patrimoine”. Et que ce serait pour conserver un “patrimoine” qu’il faudrait cesser de bazarder l’héritage chrétien. Un patrimoine qui, d’ailleurs, ne serait même pas unique, mais seulement “extraordinaire”. Comme si l’on disait : “Soyons juste avec Dieu : il ne sert pas à tout, mais on lui doit quand même beaucoup”.