C'est ce qu'a dit le Pape à Milan, lors du rassemblement mondial des familles :
«La foi dans le Christ doit animer la politique et la famille a besoin d'être redécouverte comme patrimoine spirituel d'une valeur inestimable».
La première des trois journées milanaises de Benoît XVI s'est conclu par un manifeste pour la famille :
«C'est dans la famille qu'on expérimente pour la première fois comment la personne humaine n'est créée pour vivre repliée sur elle-même, mais en relation avec les autres; c'est dans la famille que l'on comprend comment la réalisation de soi n'est pas de se mettre au centre, guidés par l'égoïsme, mais de se donner; c'est en famille que commence à s'allumer dans les cœurs la lumière de la paix pour éclairer notre monde».
La crise est plus morale qu'économique. C'est pour cela qu'aux familles, le pape a confié le mandat de témoigner de
«la valeur fondamentale de la solidarité, de la fraternité et de la paix».
Denis Merlin
La foi dans le Christ doit animer la politique. Ce devoir incombe donc aux chrétiens. Il ne faut pas en conclure que ce devoir se fera sous la contrainte physique ou juridique. Car le Christ lui-même ne s’est pas montré prosélyte. Se devoir collectif s’accomplira par la conquête des cœurs et dans le respect de la liberté de tout être humain.