La Fondation Lejeune analyse le dernier rapport sur la contraception et l’avortement remis par Israël Nisand à Jeannette Bougrab :
"La Fondation Jérôme Lejeune interpelle les candidats à l’élection présidentielle pour s’opposer à la mainmise du Planning familial en ce qui concerne l’éducation sexuelle des jeunes. La toute nouvelle édition de son Manuel Bioéthique des Jeunes (publication février 2012) apporte des éléments de formation éthique sur ce sujet.
La Fondation Jérôme Lejeune dénonce la plupart des propositions du Rapport sur la contraception et l’avortement, notamment la proposition sur la contraception gratuite pour les mineures. Ces propositions conduisent à déresponsabiliser les jeunes en matière de sexualité en les incitant à avoir des relations sexuelles « sans risque », sous couvert de contraception. Cinquante ans après la libéralisation de la contraception, les autorités ne peuvent plus ignorer les études montrant que la contraception ne réduit pas le nombre d’avortements. La majorité des femmes qui ont recours à l’avortement sont sous contraception. De plus :
- La mentalité contraceptive conduit à accepter plus facilement l’avortement en cas de grossesse « non désirée »,
- La contraception favorise des relations sexuelles instables avec des partenaires multiples, multipliant de fait les occasions de grossesse non assumées,
- Les pilules contraceptives peuvent entrainer des avortements précoces.
Le « tout contraception » n’est pas la solution à la diminution des avortements ni à la responsabilisation des jeunes. A l’occasion de la campagne présidentielle, la Fondation Jérôme Lejeune interroge les candidats dans le cadre de la présentation de leur projet de société :
- Un responsable politique français est-il capable en 2012 de s’opposer à l’impérialisme du Planning familial ?
- Existe-t-il une volonté politique en France pour initier une politique d’aide aux femmes enceintes en difficulté dans le but de réduire la prévalence de l’avortement ?"