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France : Société

Il a tué un prêtre, mais il est “pénalement irresponsable”

Lu dans La Croix :

"Le marginal de 43 ans qui avait reconnu avoir tué sauvagement le curé d’Égletons (Corrèze), le P. Louis Jousseaume, en octobre 2009, a été déclaré jeudi pénalement irresponsable par la justice, les experts ayant conclu que son discernement était totalement aboli au moment des faits".

Il a été immédiatement placé en hôpital psychiatrique pour une hospitalisation complète dans un cadre thérapeutique et sans durée définie. Il lui est en outre interdit, pendant 20 ans, de détenir une arme, de paraître en Corrèze et de rencontrer les membres de la famille de l'abbé Jousseaume. Une dizaine d'entre eux s'étaient portés partie civile.

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9 commentaires

  1. L’assassin a tout simplement été soustrait, sur décision administrative ad hoc, à la bonne justice et à la légitime opprobre populaire.
    Mais chut, on bute les curés dans la bonne vieille tradition maçoni-coco, on bouisille le patrimoins chrétiens dont les catholiques ont été spoliés par les mêmes, pendant que les barbus tissent leur toile en attendant que leurs ventre fassent le reste.

  2. C’est peut être vrai et pas du tout idiot, qui nous dit qu’il n’avait pas une abolition toale, abolition totale du à l’emprise du diable … Je crois que la justice n’a pas forcément tord dans son diagnostic

  3. Tout de même, un peu de bon sens et d’objectivité ne feraient pas de mal : il existe bel et bien des personnes mentalement dérangées !
    Il faudrait plutôt se réjouir que, pour une fois, la justice reconnaisse que l’assassin était atteint de démence, car c’est rarement le cas. La plupart du temps, en effet, les expertises psychiatriques reconnaissent que la personne souffre de graves troubles psychiques mais que “son discernement n’est pas altéré”, ce qui est absurde.
    Le résultat est que les prisons sont pleines de gens qui auraient plus leur place dans un hôpital psychiatrique.

  4. Ca me semble une décision parfaitement justifiée…s’il est fou, il faut l’enfermer dans un hôpital à vie et pas dans une prison qui n’est pas adaptée à ce genre de personnes.

  5. La folie est toujours une cause de traitement différent : un fou
    dont le discernement est aboli et qui tue n’est pas un meurtrier au sens juridique du terme, mais un fou; le fait que sa victime soit un prêtre ne change rien.
    Ne pouvez-vous pas comprendre cela ?

  6. Les commentaires précédents (jc, Dupre) partent du principe que la ligne entre la folie et la normalité est bien tracée. Or c’est loin d’être le cas et les psychiatres se trompent très régulièrement sur ce sujet comme sur celui de savoir si un criminel ou un “fou” récidivera ou pas. On sait entre autres qu’il y a des facteurs agravants aidant au passage à l’acte comme la solitude, l’abus de boisson, de drogues (autorisées ou pas), de pornographie dans le cas de viol, des évènements subis, facteurs qui engagent la responsabilité humaine (pas forcément celle du criminel). La folie a cela de pratique qu’elle semble supprimer cette notion fondamentale de responsabilité.

  7. Il ne s’agit pas de folie comme la Justice qui est la nôtre (en qui on peut avoir toute confiance) veut tout le temps nous le faire croire. C’est une possession démoniaque mais personne ne veut le reconnaître car s’il y a diable, il y a Bon Dieu. Et cela, jamais !
    Et le diable ne rentre jamais sans qu’on l’ait invité d’une manière ou d’une autre.

  8. Un marginal … Il est sûr qu’il vaut mieux être au chaud qu’à la rue, et ça il a bien compris. Il a tué un prêtre mais ça aurait pu être n’importe qui d’autre. Récemment, dans le Gard, un individu, pour échapper à la rue, a trouvé le “remède” en assassinant une fillette de 8 ans. Gageons qu’il sera lui aussi déclaré irresponsable comme le fut jadis … Qui se souvient de la tuerie de Luxiol ?

  9. Les expertises psychiatriques sont systématiquement doublées d’expertises psychologiques pour les crimes, ce qui concourt à rendre très rare ce type de décision. On peut être “fou” et capable de discernement, mais ce dernier peut être très altéré. Le Talmud prévoyait déjà ce cas de figure, avec une grille clinique certes beaucoup plus simpliste à l’époque, les connaissances d’alors étant ce qu’elles étaient. Mais ce n’était pas idiot.

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