La France a été désignée comme championne de la coalition « Autonomie corporelle et droits en matière de santé reproductive et sexuelle ». Delphine O explique :
Ce choix est en accord avec le positionnement de la France sur le droit des femmes à disposer de leur corps et avoir accès aux méthodes de contraception ou à l’Interruption Volontaire de Grossesse (IVG). Nous souhaitions renforcer ce plaidoyer, ce positionnement par des actions concrètes. Le choix de cette coalition s’est donc rapidement imposé. Et puis le droit des femmes à disposer de leur corps est parmi les plus menacés aujourd’hui. Le droit des femmes à accéder à la contraception est remis en cause par de nombreux pays conservateurs. Nous souhaitons donc redire, à travers cette coalition, que ces droits sont fondamentaux.
Le Président Emmanuel Macron a toujours dit que la France adopterait une « diplomatie féministe ». Pour les associations féministes, la réalité est plus mitigée, que répondez-vous ?
Je comprends les féministes de terrain qui doutent, j’échange régulièrement avec elles. Mais la diplomatie féministe n’a été véritablement adoptée qu’en 2019, il faut donc laisser du temps avant de faire un bilan. Bien sûr que nous souhaitons nous inspirer de pays en avance comme la Suède mais nous avons quand même lancé le Fonds de soutien aux organisations féministes cet été. Lorsqu’Emmanuel Macron défend ouvertement l’IVG et utilise le mot « féministe » à la tribune de l’ONU c’est important.
La France a décidé d’accueillir le Forum Génération Égalité, ce n’était pas une obligation, nous l’avons proposé. Organiser une conférence internationale suppose aussi d’y consacrer un budget, et d’investir suffisamment d’argent pour assurer le suivi sur les cinq prochaines années.
La France s’est aussi engagée à faire en sorte que l’ensemble de la politique étrangère soit concernée par les questions féministes : lors des processus de paix, des résolutions de conflits, de la signature d’un texte à l’ONU… à chaque fois la France s’engage à prendre en compte la question de l’égalité entre les femmes et les hommes.
Au sein de la coalition « Autonomie corporelle et droits en matière de santé reproductive et sexuelle », la France s’engage également à faire un effort financier conséquent.
F. JACQUEL
Décidément, le SS-Hauptsturmführer Josef Mengele doit regretter d’être né trop tôt dans un monde trop antique et rager de jalousie d’être dépassé de 100 coudées par ses héritiers spirituels.
L’éternel problème de tous les grands précurseurs…
lavergne21
toujours la même erreur, volontaire ou non : dans l’IVG, des femmes ne disposent pas de LEUR corps, mais du corps d’un AUTRE, embryon ou foetus, qui est DANS leur corps.
sivolc
Pourquoi s’intéresser autant à cette “coalition” biscornue?