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Cathophobie / Europe : identité chrétienne / Institutions internationales

La France ne défend toujours pas le crucifix

La sentence contre le crucifix dans les écoles italiennes a suscité l'opposition la plus grande de toute l'histoire de la Cour européenne des droits de l'homme : 20 pays s'y sont opposés et ont apporté officiellement leur soutien à l'Italie. Cette affaire est devenue un symbole dans le conflit actuel relatif à l'avenir de l'identité culturelle et religieuse de l'Europe. Ce conflit oppose les partisans de la sécularisation complète de la société et les tenants d'une Europe ouverte et fidèle à son identité profonde.

Dans un premier temps, 10 pays sont entrés dans l'affaire comme « tiers intervenants ». Chacun de ces pays – l'Arménie, la Bulgarie, Chypre, la Grèce, la Lituanie, Malte, Monaco, la Roumanie, la Fédération de Russie et Saint-Marin – a remis à la Cour un mémoire écrit l'invitant à revenir sur sa première décision. A ces dix pays, 10 autres se sont à ce jour ajoutés. En effet, les gouvernements de l'Albanie, de l'Autriche, de la Croatie, de la Hongrie, de la Macédoine (ARYM), de la Moldavie, de la Pologne, de la Serbie, de la Slovaquie et de l'Ukraine ont publiquement mis en cause le jugement de la Cour et demandé que les identités et traditions religieuses nationales soient respectées. Plusieurs gouvernements ont insisté sur le fait que cette identité religieuse est à la source des valeurs et de l'unité européenne.

Ainsi, avec l'Italie, c'est déjà près de la moitié des Etats membres du Conseil de l'Europe (21/47) qui s'est publiquement opposée à cette tentative de sécularisation forcée des écoles et qui a affirmé la légitimité sociale du christianisme dans la société européenne. Mais toujours pas la Fille aînée de l'Eglise, qui a mis à la poubelle les promesses de son baptême.

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5 commentaires

  1. Avec X. Bertrand et ses copains des Loges au pouvoir à l’ UMP (et dans d’ autres administrations), ce n ‘est pas demain la veille que l’ UMP réclamera un alignement de notre pays sur les pays qui refusent le jugement de cette Cour, dont on se demande par ailleurs d’ où elle tient sa légitimité.

  2. Ce n’est pas la France mais les révolutionnaires français.
    Ils n’auront qu’un temps.

  3. Si le salon beige veut des photos d’un magnifique grand crucifix parisien (angle rue de l’évangile et rue d’Aubervilliers, 18ème) où des personnes viennent prier, allumer des cierges et déposer des fleurs, je peux vous les faire parvenir, vous n’avez qu’à m’envoyer un message à mon adresse inscrite ci-dessus.Je sais que ça n’a pas grand chose à voir avec votre article concernant les crucifix des salles de classe ou autres intérieurs mais, tout de même, une croix comme ça, il ne faut pas la râter, surtout vu le degré d’islamisation de ce quartier de la capitale.

  4. France, qu’as-tu fait de ton baptême ?

  5. La France laïque… Euh, maçonnique, plutôt !

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