Le Parlement a adopté la "règle d'or" d'équilibre des finances publiques, qui n'entrera en vigueur que si Nicolas Sarkozy convoque les deux chambres en Congrès où une majorité des 3/5e est requise. Ce projet de loi de réforme constitutionnelle tend à instituer des "lois-cadres d'équilibre des finances publiques" prévoyant sur au moins trois ans "le rythme du retour à l'équilibre" budgétaire, selon l'exécutif. En cas de Congrès, il n'est pas certain que le gouvernement réussisse à gagner une majorité des 3/5e. L'ex-ministre PS du Budget Henri Emmanuelli a lancé une remarque qui ne manque pas de piquant :
"Quand on est à 1.800 milliards de dettes, contre 900 en 2002, on ne vient pas proposer à l'Assemblée nationale des règles pour limiter les déficits. C'est à la limite de la malversation intellectuelle".
Ou comment savonner la planche pour le futur vainqueur de la présidentielle ?
Marie
Comment les socialistes font ils pour ne pas s étrangler de leur propre mauvaise foi ??
Ils ont SYSTÉMATIQUEMENT voter contre les réductions de dépenses publiques proposées par le gouvernement !
Par ailleurs, une crise mondiale (loin d être terminée…) est passée par là, qu ils auraient été bien incapables de gérer. Il aurait été détonnant de voir Royal gérer ce passage difficile de la finance mondiale…
Les socialistes français sont les pourvoyeurs de leçons de morale, les moins crédibles du monde.
Antoine
Entre :
– l’euro (qui fait perdre aux états la flexibilité du taux de change et poussant à travailler sur les délocalisations ou les plans sociaux)
– et cette soi-disant “règle d’or”…
les états membres de l’UE sont une tenaille infernale. Il n’existe plus aucune marge de flexibilité (cf. Grèce).
Il n’est pas besoin d’être devin pour saisir que l’avenir est sombre pour les salariés et l’emploi en France.