Suite à la proposition de Gabriel Attal de légaliser la vente d’enfants par GPA, Bruno Retailleau dénonce :
«La GPA éthique est une tromperie sémantique. On fait mentir les mots pour justifier l’injustifiable : en l’occurrence, que des hommes riches puissent louer le ventre des femmes pauvres en ignorant le lien qui se crée entre un enfant et sa mère pendant la grossesse. Aucun progressisme ne peut effacer cette réalité.»
En parallèle, le ministre de l’Intérieur a récemment signalé au parquet de Paris, au titre de l’article 40 du code de procédure pénale, un délit d’entremise en vue du GPA. Dans le viseur : les représentants commerciaux des sociétés américaines «Fertility Center of Las Vegas» et «Surrogatefirst».
«Leur objectif d’entremise entre les personnes désireuses d’accueillir un enfant et les mères porteuses en vue d’une GPA ne fait pas de doute».
Des faits, s’ils sont avérés, qui caractérisent un délit entraînant un an d’emprisonnement et 15 000 euros d’amende.
«Si lors de ces réunions, les personnes désireuses d’accueillir un enfant et les mères porteuses n’ont pas été mises en contact, les faits sont susceptibles de recevoir une qualification pénale de tentative du délit d’entremise en vue d’une GPA».