Les Premiers ministres hongrois, polonais, slovaque et tchèque ont salué mercredi les efforts de la Grèce pour endiguer l’afflux d’immigrés en Europe suite à la décision de la Turquie d’ouvrir sa frontière occidentale.
Viktor Orban a affirmé mercredi qu’il y avait «déjà 130.000 migrants au nord et à l’ouest de la frontière gréco-turque qui se dirigeaient vers l’Europe».
« Cette masse doit être arrêtée le plus au sud possible, et si cela ne fonctionne pas, alors bien sûr, comme en 2015 en dernier recours, les Hongrois seront là pour les arrêter à la frontière serbo-hongroise ».
Les deux tiers de ces migrants sont des Afghans, des Irakiens et des Africains, et non des Syriens, selon la Russie. De samedi matin jusqu’à mardi après-midi, les autorités grecques ont empêché 26.532 migrants venant de Turquie d’entrer illégalement en Europe. Au total, 218 individus ont été arrêtées.
Les autorités grecques ont déclaré avoir contrecarré la tentative d’un millier de personnes de traverser à la nage la rivière d’Evros, à l’extrémité sud de la frontière.
A Evros (Grèce), les fermiers aident les policiers et les militaires à patrouiller la frontière pour stopper l’arrivée de migrants (photo). Les Grecs en ont marre et chassent les journalistes et les responsables d’associations immigrationistes ! La route terrestre étant compromise, beaucoup de migrants tentent de franchir la frontière par la mer. Sur la journée de dimanche, 17 bateaux et 763 personnes ont débarqué sur l’île de Lesbos.
Recep Tayyip Erdogan a réaffirmé qu’il ne comptait « pas fermer les portes » de son pays aux migrants.