Lu sous la plume de Yann Baly sur le blog de Bernard Antony :
"Rébellion, indépendance, immigration. Ce triptyque maintes fois vérifié au cours des 40 dernières années n’a, semble-t-il, pas encore été intégré par certaines composantes de la droite radicale.
Les récents événements de Guadeloupe font ressurgir les vieilles rengaines simplistes réclamant que l’on donne leur indépendance à ces territoires français d’outre-mer. Les raisons avancées sont économiques, sociales, politiques, quelquefois ethniques.
Dans ce genre de situation, l’on se rend compte qu’une certaine droite, tantôt nouvelle, tantôt radicale, ne sortira jamais de ses ornières idéologiques.
Que se passerait-il si ces départements antillais accédaient demain à l’indépendance ? Premièrement, cela ne diminuerait pas la facture réglée par la métropole à leur endroit puisque ce type d’accords seraient évidemment assortis de mesures d’accompagnements financièrement lourdes. On verrait ensuite déferler en France métropolitaine des dizaines de milliers de nouveaux immigrés, déracinés, toujours plus nombreux et donc toujours plus inassimilables au mode de vie européen.
La solution pour les DOM-TOM comme pour la métropole ne peut donc passer que par une politique de développement intelligente, fondée sur le travail plutôt que sur l’assistanat et impliquant une véritable mise en valeur des atouts économiques et stratégiques de ces territoires.
Là comme ailleurs il s’agit d’une question de volonté politique. Là comme ailleurs, il faut pour cela un Etat faisant respecter ses pouvoirs régaliens tout en appliquant une décentralisation conforme à la tradition historique française. Cela passe aussi par une politique conformes aux légitimes aspirations du pays libre ! "
T. Gwilhmod
“conforme à la tradition historique française “?!!! Alors là ! Earc’h !!
Depuis au moins Philippe Le Bel qui kidnappe le pape, la pragmatique sanction de charles VI ou VII, Louis XIV, Seyès et sa Révolution, la peur des chouans, à Conlie aussi, puis des zouaves pontificaux de l’Ouest, De Monzie qui prône l’éradication de la langue bretonne en 1924, le centralisme parisien est une vraie constante dans la ‘tradition historique française’.
Le jour où la Bretagne avait atteint un niveau acceptable d’autonomie, c’est justement à la veille de la Révolution : l’absolutisme royal parisien était jugulé par le Parlement et les Etats de Bretagne.
…
Par contre, je suis tout à fait d’accord avec votre analyse. Mais la “droite nationale” peut-elle entendre que l’Etat décentralise véritablement des parts entières des pouvoirs qu’il détient et qui ne sont pas régaliennes, et applique ainsi le principe de subsidiarité que l’Eglise recommande ? Par exemple : laisser les régions s’occupper de l’Education, comme en Allemagne (ainsi cela ferait très longtemps que la langue bretonne ne poserait plus “problème”, au grand dam aux Franc-macons et jacobins de toutes tendances…).
Denis Merlin
En réalité, cette situation coloniale est contraire à l’ordre public international (résolution 1514 de l’ONU).
Il faut décoloniser en urgence les territoires encore soumis à l’autorité française.
HB
Monsieur Denis Merlin, chantre du mondialisme onusien veut “décoloniser” la Guadeloupe!
A-t-il imaginé les conséquences pour le peuple de ces îles?
Décoloniser?
Ou a-t-il vu des colonies?
Confondre (volontairement) colonie et dom-tom, est pour le moins subversif!
Et comme tous raisonnements doivent être poussés à l’extrême, j’imagine que Monsieur Denis Merlin veut aussi “décoloniser” la Corse, L’île de Noirmoutier, l’Ile de Ré, Belle île, j’en passe et des meilleurs!
Ira-t-il jusqu’à préconiser la “décolonisation” de la Bretagne, de la Normandie et de toutes régions ou sévissent des fous dangereux et maffieux?
Pour lui, j’imagine que la France se limite à l’Ile de France, voir Paris intra-muros, Voir Lutèce, voir L’Ile de la Cité!
Je propose de donner à Monsieur Merlin une carte de séjour, à moins qu’il soit né sur l’île de la Cité !
Le Papayou
à HB.
Merci de votre commentaire : excellent et pertinent,comme d’habitude.
Jean-Baptiste
“toujours plus nombreux et donc toujours plus inassimilables au mode de vie européen”
Cette phrase me fait réagir. Ayant vécu quelques temps en Guadeloupe, je peux vous assurer que le mode de vie est très européen, bien qu’adapté aux conditions locales (terrain, climat, insularité, éloignement du pouvoir central). Le niveau de civilisation est très semblable au niveau métropolitain.
De plus il y a fort à parier que les premiers migrants seront tous les métropolitains partis vivre au soleil.
Je reste bien sûr d’accord avec le fait que des milliers de migrants ne trouveront pas leur bonheur en métropole.