Hervé Mariton est interrogé par le Figarovox. Extraits :
"Le concept de «Big society» part d'un premier constat, que nous partageons en France: l'Etat est trop lourd. Deuxième constat: l'Etat n'est pas assez efficace. Troisième constat: pour autant il ne faut pas livrer les individus à eux-mêmes. Un quatrième constat: il y a dans la société des ressorts qui peuvent faire mieux que l'Etat et répondre plus efficacement aux demandes des personnes. L'Etat ne doit pas avoir le monopole du social ! En réalité il y a dans l'idée de «big society» un contenu proche de la notion de subsidiarité, principe essentiel de l'engagement politique. La subsidiarité, c'est faire en sorte que la responsabilité soit exercée au plus proche possible du terrain et quelle ne remonte à l'échelon supérieur que si l'échelon inférieur n'est pas capable d'assumer cette responsabilité. […]
Un libéralisme du XXIème siècle est un libéralisme qui ne doit pas être individualiste, qui ne doit pas être celui du règne de l'illimité. La liberté va avec la responsabilité. La liberté, ce n'est pas le caprice, ce n'est pas le triomphe de l'individualisme, c'est la responsabilité de la personne. Je suis libéral et personnaliste. Libéral, parce que le monde d'aujourd'hui, plus que jamais, est un monde dans lequel il faut être conquérant. L'enjeu n'est plus tant de protéger que de muscler. Et en même temps que l'on est conquérant, il faut être rassurant, car dans ce monde agité, de liberté et de risques, on a besoin de repères, et ces repères sont dans une forme intelligente, ouverte, mobile de conservation. On doit être conquérant et rassurant, libéral et conservateur. Que le conservateur qui n'est pas réactionnaire rejoigne un libéral qui n'est pas destructeur. […]"
mè
le big society? des mots motphobes! il va falloir les pédagogiers. Il ne faut pas livrer les individus à eux memes? C(est quoi cette race de p……..
J. Angyan
Très symptomatique, le vocabulaire de l’article du Figaro, qui aurait pu passer parfaitement dans n’importe quel journal ou média de gauche. Orban c’est le “populiste” antidémocratique, qui aurait “muselé tout le contre-pouvoirs”, d’une manière “tentaculaire”. L’article parle des “manifestations populaires” contre lui, mais oublie de dire que ses sympatisants sont descendus dans la rue dix fois plus nombreux que les opposants. Bel exemple du journalisme objectif…
py
Et il en pense quoi de sa responsabilité pénale?
Bernard Mitjavile
Dans l’ensemble je suis d’accord en particulier avec le principe de subsidiarité mais H. Mariton utilise parfois des mots trop généraux et mal définis. Ainsi quand il défend “le conservateur qui n’est pas réactionnaire..” Bien sûr “réac” est devenu une insulte dans notre société mais comme le dit Denis Tilliniac, il est urgent de réagir et donc d’être réactionnaire face à pas mal d’évolutions de notre société et on ne peut conserver sans réagir.
Clément
Le beurre et l’argent du beurre.
On veut être bon, conquérant, conservateur et ouvert aux innovations, mais en même temps non individualiste et surtout, compte tenu de tous ces objectifs (Qui ressemblent à du constructivisme)efficace.
En fait socialiste, libéral, conservateur et moderne. “Ya qu’à”
C.B.
Et en application de la subsidiarité, si l’État cessait de se croire capable d’instruire? A-t-on une estimation de la faisabilité de vendre (aux enchères?) les bâtiments d’écoles, à des acquéreurs qui s’engageraient à leur garder leur fonction de lieu d’enseignement (école privée, par exemple).
Seulement une goutte d’eau pour combler le trou de 50 milliards, ou un début d’amaigrissement substantiel de “l’État”?
pitou
L’idée de big society mis en place par Cameron en Angleterre est extrêmement intéressant, il faut lire les études à ce sujet. Il y a beaucoup à apprendre.
Cependant, le terme de libéral conservateur continue de me déranger. Comment mettre côte à côte deux termes radicalement opposés? Comme l’a montré Marx, le marché est profondément révolutionnaire, il va contre les structures traditionnelles de la société: famille, nation etc… Le marché évolue, se transforme et ceci contre toute forme de tradition. Comment dès lors peut-on être conservateur et être libéral?
Jean Theis
Quel texte indigeste !
Lagardère
” il y a dans la société des ressorts qui peuvent faire mieux que l’Etat et répondre plus efficacement aux demandes des personnes.”
Des ” ressorts ” qui peuvent faire mieux que l’Etat ? C’est quoi des ” ressorts ” ? Apparemment, c’est tout sauf des personnes sinon Monsieur Mariton aurait parlé tout simplement de personnes. Alors, si ce ne sont pas des personnes, ce n’est pas de la subsidiarité. C’est quelque chose qui veut se faire passer pour tel, mais qui en est le strict opposé. C’est de la novlangue pour désigner une forme de démarquage trompeur de l’authentique subsidiarité. Quelque chose comme donner aux courroies de transmission de l’état ce qu’on fait semblant de lui retirer. Monsieur Mariton, vous êtes démasqué.
Et pour ceux qui en douteraient encore, pourquoi aller chercher dans un concept flou comme ceux qu’affectionnent particulièrement les anglo-saxons ce qui a été clairement défini sous celui de subsidiarité. Preuve que la claire définition de cette dernière gêne Monsieur Mariton.
Lagardère
Suite à mon commentaire, je me demande si Monsieur Mariton ne joue pas ici avec la subsidiarité, le jeu qu’il a joué avec la Manif pour tous.
Quelqu’un l’a dit avant moi, le mensonge le plus redoutable est celui qui s’éloigne le moins ( en apparence au moins ), de la vérité.
<Pietro
BLABLABLABLA BLABLABLABLA.
Mariton personnaliste ? Seules les deux dernières syllabkbes du mot l’animent.
Quantd on est personnaliste et libéral, on ne fait pas interdire par la violence une élue FN de parler à des journalistes Télé pour lui répondre après qu’il ait diffamé le FN en le traitant comme HOLLANDE, d’extrêmiste.
N’oublions pas que MARITON, de son propre aveu dans une interview de cette semaine, tutoie VALLS. Même apparteance aux loges mêmes effets.