A lire ici. Extrait :
"Préalablement à la réalisation d'un examen des caractéristiques génétiques d'une personne, le médecin prescripteur informe celle-ci des risques qu'un silence ferait courir aux membres de sa famille potentiellement concernés si une anomalie génétique grave dont les conséquences sont susceptibles de mesures de prévention, y compris de conseil génétique, ou de soins était diagnostiquée.
Dans la suite de cette lecture il faut toujours avoir présent à l'esprit, que par « prévention » les légistes entendent « élimination », comme on l'a bien vu avec l'affaire du Téléthon dont les « beaux bébés » que l'on nous montre, pour justifier la quête, n'ont jamais été « soignés » grâce aux recherches embryonnaires… puisqu'ils n'ont pas été malades : ils sont le résultat du tri embryonnaire, les rescapés de l'élimination des embryons malades. A noter que l'on ne précise pas quels « critères » permettent d'évaluer la « gravité » (en Chine, il est « grave » d'être conçue comme fille).
Et, dans ces conditions, que peuvent être des « soins » puisque que l'on ne soigne pas, on tue, ou des « conseils génétiques » qui aboutissent au même résultat. Ce qui suit est un « baratin » pseudo juridique qui « fait bien » : cela semble « sérieux » et cela distrait l'attention du fond du problème : le choix affirmé entre la culture de vie et la culture de mort."