Votée au Sénat en janvier, la proposition de loi visant à “lever les contraintes à l’exercice du métier d’agriculteur”, qui prévoit la réintroduction d’un insecticide de la famille des néonicotinoïdes, sera examinée à l’Assemblée nationale fin avril. Cette proposition de loi devait arriver la semaine du 7 avril, mais l’embouteillage parlementaire a contraint le gouvernement à repousser son examen.
Pour cela, le gouvernement a décidé de décaler d’une semaine le début des débats sur les deux textes sur la fin de vie (soins palliatifs et aide à mourir), qui devraient finalement être étudiés à partir du 19 mai, et non plus du 12 mai.
Ce nouveau calendrier doit être officialisé mardi 25 mars, lors de la Conférence des présidents de l’Assemblée nationale. Les textes devraient être étudiés les semaines des 19 et 26 mai, en lieu et place des 12 et 19 mai. Le président des députés PS, Boris Vallaud, est hostile à ce changement.
Pour Agnès Firmin Le Bodo, “cela prouve que François Bayrou ne veut pas” de l’aide à mourir et elle craint que “le texte ne soit pas adopté d’ici la fin du quinquennat”.