RDV à Paris le dimanche 19 janvier à partir de 13h. Le cortège partira de la place de la résistance (Pont de l’Alma) pour rejoindre la place de l’Opéra.
Selon un sondage Ifop réalisé les 9 et 10 janvier 2020, la revendication est soutenue par une majorité de Français : plus d’un sur deux réclame le retrait ou la suspension du projet de loi bioéthique. Une attente particulièrement forte chez les jeunes qui sont 64% à demander le retrait d’un projet ni bio, ni éthique.
Cette manifestation nationale et unitaire est organisée par le mouvement associatif sous le label « Marchons Enfants ! ». Elle intervient alors que le projet de loi doit être examiné en 1ère lecture au Sénat à partir du 21 janvier. L’objectif est clair : mettre un stop aux dérives bioéthiques qui divisent inutilement et dangereusement la société. Les résultats de l’enquête Ifop montrent qu’une majorité de Français souhaitent le retrait du projet de loi et attendent ce geste d’apaisement de la part du gouvernement. Ce dernier est resté particulièrement sourd à la mobilisation du 6 octobre dernier, qui était pourtant la plus importante depuis le début du quinquennat dans les rues de la capitale, selon tous les observateurs. En effet, toutes les demandes de dialogue et d’échange adressées par le mouvement associatif au Président de la République et à son gouvernement sont restées lettres mortes. Cette indifférence peut légitimement être interprétée comme du mépris. Le caractère populaire, familial et pacifique des manifestations ne doit pas servir de prétexte à l’exécutif pour ne pas se montrer à l’écoute.
Plus que jamais, la famille est une valeur refuge plébiscitée par les Français, particulièrement en période de crise. C’est aussi l’avenir de notre société qui en dépend, notamment l’équilibre démographique qui joue un rôle pivot dans le système et le financement des retraites. Attaquer la famille et la filiation est donc un jeu dangereux. Les Français l’ont compris. C’est pourquoi ils demandent au gouvernement de retirer ce projet de loi inutile. Cela permettra en outre d’accélérer l’examen parlementaire de textes importants comme celui sur le gaspillage alimentaire, l’économie circulaire et l’environnement.
Parce qu’elle prive délibérément un enfant de son père pour toute la vie en l’effaçant avant même la conception, la PMA sans père est une mesure injuste qui retire un droit fondamental aux enfants : un père est évidemment important pour un enfant ! Priver délibérément des enfants de père, d’amour paternel, toute leur vie est une idée indigne de la République française ! Tout comme l’amour d’une mère ne peut être relégué à la fabrication d’un enfant, comme c’est le cas avec la GPA. Or, en créant la filiation d’intention, en ouvrant de facto la France à l’importation de gamètes, c’est-à-dire à la marchandisation humaine, en détournant la médecine de sa finalité pour en faire une prestation au service de nos désirs individuels, le projet de loi crée évidemment les conditions de la GPA.
Depuis des dizaines d’années, nous avons fait n’importe quoi avec les animaux, les cultures agricoles, toutes les ressources naturelles, tout notre environnement. Les dégâts sont considérables, mais nous sommes dans l’incapacité de rétablir la situation. Au vu de cette tragique expérience, comment pouvons-nous envisager de faire de même avec l’être humain : jouer aux apprentis sorciers ?
