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Culture de mort : Idéologie du genre / Homosexualité : revendication du lobby gay

La Manif pour tous avait raison sur tout dès 2012

La Manif pour tous avait raison sur tout dès 2012

Dans La Croix, Ludovine de La Rochère répond à une tribune accusatrice réclamant « un audit de la façon dont l’Église aborde la sexualité et le genre ». Extrait :

[…] De fait, le mariage, qui implique la filiation, est une question anthropologique et éthique de grande importance. Il en va de la prise en compte de la différence et de la complémentarité des sexes, constitutives de notre humanité et de notre psyché, et des besoins de l’enfant : car non seulement celui-ci ne peut pas venir au monde sans l’union (sous la couette ou dans l’éprouvette) d’un homme et d’une femme (ou de ce qui leur est propre, constitutif d’eux-mêmes, à savoir leurs gamètes) mais, en outre, né de l’un et de l’autre, l’enfant a besoin de les connaître.

Les partisans des revendications LGBT répètent à l’envi que La Manif pour tous serait clivante. En vérité, c’est le mariage de personnes de même sexe qui a profondément clivé la société. Détourner l’accusation de clivage, c’est tenter de culpabiliser ceux qui ne sont pas d’accord pour tuer le débat. Celui-ci est pourtant sain et nécessaire, et même vital pour la démocratie.

Quant à la prétendue homophobie des manifestants, il faut bien comprendre que ce sont en fait les associations militantes et leurs alliés qui n’ont pas cessé de dire que les manifestations se faisaient contre les homosexuels. Il s’agit là d’un procédé mensonger, dont je comprends – et je m’en désole – qu’il ait pu blesser. J’appelle donc à bien situer l’origine des messages véhiculés et à ne pas se tromper d’émetteur ! À ce sujet, rappelons-nous aussi que nombre de personnes homosexuelles se sont opposées, y compris en manifestant, au projet de loi Taubira.

La Manif pour tous fêtera cette année son dixième anniversaire, qui sera l’occasion d’un bilan. Mais une tribune parue dans Libération le 20 avril 2018 l’a en partie déjà fait : « La Manif pour tous avait raison sur tout » était son titre. Oui, à l’inverse des clichés véhiculés, nous avions malheureusement raison dès 2012 : fondée sur l’idéologie du genre, le mariage de personnes de même sexe a fait avancer l’indifférenciation des sexes dans notre droit et dans notre culture. Et en ouvrant de facto l’adoption aux couples de même sexe, il a entraîné la PMA sans père et la revendication chaque jour plus pressante de la GPA.

Aujourd’hui, notre droit ne dit plus époux et épouse, mais seulement époux ; il ne dit plus père et mère, mais seulement parent. Nombre d’écoles utilisent les termes « parent 1 » et « parent 2 » dans leurs formulaires et célèbrent « la Fête des gens qu’on aime » à la place de la Fête des mères et de la Fête des pères. Cet appauvrissement affligeant ne gêne pas ceux qui, en même temps, ne cessent de dire – à juste titre – que la diversité et la différence nous enrichissent.

De même, « l’identité de genre » – notion purement subjective – a envahi notre droit, changer de sexe à l’état civil est devenu possible quasiment sur simple déclaration, la PMA sans père a fini par être légalisée et un père vient d’être inscrit comme mère sur l’acte de naissance de son enfant… Plus grave encore, le nombre d’adolescents qui ne savent plus s’ils sont garçons ou filles explose, ce qui conduit à une hausse impressionnante du nombre de mineurs qui prennent des bloqueurs de puberté puis « transitionnent ». Le caractère irréversible des traitements hormonaux et l’ignorance des effets à long terme ont conduit plusieurs pays à mettre un terme à ces pratiques. Hélas, la France s’engage au contraire à fond dans cette voie.

Cependant, avec La Manif pour tous, de très nombreux Français ont pris conscience des enjeux et compris qu’ils nous concernent tous puisqu’ils infusent dans toute la société. Inquiets des risques pour les plus vulnérables, ils agissent de multiples manières. Grâce à eux, d’autres mesures – PMA pour les personnes trans, légalisation de la Ropa et de la GPA, coparentalité… – ont été évitées, notamment lors de la révision de la loi bioéthique.

En dépit des manipulations évoquées, le débat reste ouvert, les publications se multiplient, de nombreux jeunes s’engagent aussi, heureux d’agir pour protéger l’enfant, la femme et l’homme du déni de ce qu’ils sont.

Ils sont convaincus que, tôt ou tard, la société redécouvrira la richesse inouïe de la différence des sexes, et l’amour, qui implique le respect de chacun, à commencer par le plus petit. Mais cela ne se fera pas tout seul, c’est pourquoi La Manif pour tous poursuit son action.

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7 commentaires

  1. Ah La Croix ! Ce torchon propagandiste anti-catholique.

    la façon dont l’Église aborde la sexualité et le genre ?

    Sexualité : l’Eglise enseigne le respect et l’altérité au sein du couple. Le mariage reposant selon la doctrine sur 4 piliers, que sont, la liberté, la fidélité, l’indissolubilité et la fécondité. Chacun de ces piliers parle aussi de sexualité au sein du couple. les catholiques n’ont pas attendu La Croix et ses sbires LGBT pour vivre leur sexualité. Dans notre cas elle est belle et réservée, dans le leur elle est sale et pornographique.

    Genre : ça n’existe pas.

    Point suivant…

  2. “Quant à la prétendue homophobie des manifestants …”

    Pourquoi serait-elle “prétendue” ? On a le droit d’être “…phobe” si l’on veut, même arachnophobe, christianophobe , islamophobe, macronophobe, …

    La phobie, c’est la crainte, le peur, le “pas envie”, … Je me demande pourquoi certains confondent cela avec la haine sauf par calcul politique malsain, bien sûr!

    • Pire, homo est l’Homme dans le sens “humain”. Bref, littéralement “homophobe” désigne celui qui craint le genre humain.

      Mais, je ne vois pas trop l’intérêt d’enseigner quoique ce soit à tous ces abrutis… Ah un moment, faut plus parler, faut cogner ! Comme dirait Raoul :)

      • C’est ça : l’homophobe c’est celui qui s’en va en courant et en poussant des cris quand il nous voit. Seul un groupe de chimpanzés ou de lamas le rassure.

    • mais non, il faut être dans la ligne du parti

  3. Il y a un fait incompréhensible : pourquoi les évêques, nos prêtres, les communautés religieuses continuent à s’abonner à ce journal qui n’a plus rien de catholique ? Ils sont sans doute trop riches de dons. Un conseil avant de donner à une communauté demandez-lui si elle est abonnée à la Croix et si c’est le cas votre don consistera à lui conseiller d’en faire l’économie. Quand à nos évêques, il y a longtemps que mon denier du culte ne passe plus par eux mais va à l’Eglise en Détresse ? Notre Eglise comme notre pays, souffre d’un tropisme autodestructeur et le fait de soutenir La Croix en fait partie. Souvenez-vous quand l’avortement est devenu légal en Irlande, la Croix s’en félicitait au nom de la liberté.
    Quand le Carême commence il y a un petit article à la 4ème page mais La Croix salut le début du ramadan en gros titre sur sa première de couverture. Certains lui ont d’ailleurs demandé de changer de nom et de s’appeler “Le Croissant”.

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