Source : https://leconservateur-media.fr/2025/04/21/la-mort-du-pape-un-tournant-historique-pour-leglise/
MORT & RESURRECTION DU CHRIST- MORT & RESURRECTION PONTIFICALE ?
La nouvelle est tombée avec la gravité que l’on réserve aux événements qui marquent l’histoire : le Saint-Père, Vicaire du Christ sur terre, est retourné à la maison du Père. Pour les catholiques du monde entier, et tout particulièrement pour les fidèles attachés à la tradition bimillénaire de l’Église, cette perte représente un moment de profond deuil, mais aussi de prière fervente, d’espérance et de discernement.
Ce pontificat, bien que marqué par certaines ambiguïtés doctrinales, portait aussi en lui la dignité et la stabilité de la charge pétrinienne. Dans un monde secoué par le relativisme moral, la confusion liturgique et l’effacement progressif de l’identité catholique, il représentait encore ce lien visible avec l’Église fondée par Notre-Seigneur Jésus-Christ. Sa mort nous rappelle avec force la fragilité humaine des pontifes, mais aussi la permanence de la mission confiée à Pierre.
QUEL SUCCESSEUR POUR PIERRE ?
Alors que le conclave se prépare, les cœurs fidèles se tournent vers le Saint-Esprit pour qu’Il éclaire les cardinaux et leur inspire un choix digne et courageux. De nombreuses voix, appellent à un retour à la clarté doctrinale, à la beauté de la liturgie traditionnelle, et à une vision de l’Église affermie face aux vents du monde moderne.
Plusieurs noms circulent parmi les cardinaux dits « conservateurs », parfois marginalisés mais toujours fidèles à la sainte doctrine. Le futur pape devra être un homme de foi profonde, enraciné dans l’enseignement de toujours de la Tradition vivante de l’Eglise Catholique Apostolique et Romaine, capable de redresser la barre et de rassembler sans compromis avec l’esprit du monde. La tentation d’un choix consensuel ou « progressiste » pourrait aggraver encore les divisions internes. L’Église a besoin d’un pape courageux, à l’image de saint Pie X ou de Benoît XVI, pour restaurer la splendeur de la Vérité.
LES DÉFIS À VENIR POUR L’ÉGLISE
L’Église du Christ fait aujourd’hui face à une crise sans précédent. L’effondrement de la pratique religieuse en Occident, les scandales à répétition montés en pièce par les antichrists, la dilution du magistère dans des discours ambigus, ainsi que les attaques incessantes contre la morale naturelle, appellent à une réaction ferme, claire et résolument catholique. —NDLR: L’Eglise doit suffisamment peser pour écraser le péché du monde tel le tableau de L’Immaculée Conception de Giambattista Tiepolo —
Parmi les défis majeurs, on compte la restauration de la liturgie sacrée, défigurée depuis la réforme postconciliaire, la défense de la famille et du mariage chrétien, le combat contre les idéologies de mort qui gangrènent la société, et le nécessaire réveil d’une pastorale missionnaire fondée sur la conversion plutôt que sur le compromis. Il faudra également affronter la fracture entre Rome et les fidèles attachés à la messe traditionnelle, parfois même persécutés au sein de leur propre Église mais dont leur nombre ne fait que croire de manière exponentielle.
Dans les prochains jours, à la suite de la mort du pape, l’Église catholique va suivre un rituel très ancien et codifié pour élire son successeur. Voici les principales étapes qui vont se dérouler, en respectant la tradition et les normes actuelles (principalement celles fixées par la Constitution apostolique Universi Dominici Gregis) :
Le Sede Vacante (siège vacant)
Dès la mort du pape, le siège de Saint Pierre est officiellement vacant. Le cardinal Camerlingue (chambellan) prend temporairement la tête de l’administration du Vatican, mais il n’a aucun pouvoir spirituel ou doctrinal. Il commence par constater officiellement la mort du pape, scelle ses appartements et organise les funérailles. Les funérailles ont lieu généralement entre 4 et 6 jours après la mort du pape. Elles durent neuf jours (novendiales). Pendant cette période, les fidèles se rassemblent à Rome et dans le monde entier pour prier pour le repos de son âme. Les funérailles sont présidées par le Doyen du Collège des cardinaux, sauf cas particulier.
Pendant l’interrègne, les cardinaux se réunissent quotidiennement en congrégations générales pour traiter des affaires courantes et préparer le conclave. Ils peuvent échanger sur les défis de l’Église et le profil souhaité du futur pape, mais sans faire de campagne politique au sens strict.
Le conclave et l’Habemus Papam
Environ 15 à 20 jours après la mort du pape, le conclave s’ouvre à la Chapelle Sixtine. Seuls les cardinaux de moins de 80 ans participent (généralement entre 110 et 120 cardinaux électeurs).
Ils sont enfermés (cum clave, d’où le mot conclave) et jurent de garder le secret absolu. Deux scrutins ont lieu le matin et deux l’après-midi jusqu’à ce qu’un candidat obtienne les deux tiers des voix.
À chaque vote, on brûle les bulletins : une fumée noire indique qu’aucun pape n’a été élu ; une fumée blanche annonce l’élection. Les cloches de la basilique Saint-Pierre sonnent alors.
Le nouveau pape accepte la charge, choisit son nom de règne, et s’habille des ornements pontificaux.
Peu après, le cardinal protodiacre apparaît au balcon de la basilique et prononce la célèbre formule :
« Habemus Papam » – « Nous avons un pape ! »
Puis le nouveau souverain pontife donne sa première bénédiction Urbi et Orbi.
En ce moment de silence et de recueillement, nous prions pour le repos de l’âme du Souverain Pontife, tout en implorant Dieu de susciter un successeur à la hauteur des défis. Que Notre-Dame, Reine de l’Église, intercède pour nous et nous obtienne un pape selon le Cœur de Dieu.
Cet article est une tribune libre, non rédigée par la rédaction du Salon beige. Si vous souhaitez, vous aussi, publier une tribune libre, vous pouvez le faire en cliquant sur « Proposer un article » en haut de la page.
zongadar
Je doute malheureusement que le titre de cet article soit réaliste, François ayant nommé de nombreux cardinaux.
A noter aussi que François a refusé le titre de Vicaire du Christ, nié le dogme de l’Immaculé Conception (la Ste Vierge étant devenue sainte par sa vie), les paroles du Christ “Je suis le Chemin, la Vérité, la Vie” (aux jeunes : toutes les religions mènent à Dieu), “Va et ne pèche plus” (Amoris Laetitia)…La Ste Vierge parle d’éclipse de l’Eglise, de Petit Reste…Bref, soyons réaliste…le prochain pape changera-t-il les paroles de la consécration, certains le craignent ? Prions plus que jamais et maintenons l’Espérance.
Montalte
“Va et ne pèche plus”, c’est le Christ qui le dit. Et le “petit reste”, c’est, entre autre, Isaïe
zongadar
Peut-être me suis-je mal fait comprendre : Amoris Laetitia me semble en contradiction sur certains points avec “Va et ne pèche plus”. De même que, quand François dit aux jeunes : ‘toutes les religions mènent à Dieu’, cette formule est contraire à “Je suis le Chemin, la Vérité, la Vie”.
Montalte
Il n’a pas dit ça. Il a rappelé l’enseignement de Nostra Aetate. Il n’a rien inventé
ModTrebuig
Oui, il a donc rappelé un enseignement hérétique, tout au moins anathème.
Chouan85
Ce n’est pas systématique. Oui le Pape a nommé de nombreux cardinaux, mais son caractère autoritaire a fait taire beaucoup d’entre eux par crainte de perdre leurs prérogatives (cf Cardinaux Burke et Sarah). il peut donc y avoir des revirements et des surprises, mais comme l’a dit la Sainte Vierge à Pontmain, priez mes enfants….
Janot
Les urgences (selon moi) : rétablir la rectitude doctrinale et morale, rétablir la dignité de la liturgie, rechercher l’union (et plutôt avec les “tradis” qu’avec les autres – et fausses ! – religions), promouvoir la royauté du Christ. Bref, vaste programme !
Montalte
La liturgie n’a rien de défigurée et elle convient à l’écrasante majorité des catholiques pratiquants qui ne veulent certainement pas revenir en arrière. Les catéchumènes en nombre croissant sont là pour en témoigner. C’est une question qui n’intéresse qu’une minorité aussi bruyante qu’agressive (la preuve, de ramener la question de la succession papale à ça, comme s’il n’y avait pas de questions plus urgentes). Et malheureusement , les scandales ne sont pas que “montés en pièce par les antichrists”. Trop sont réels et toutes les familles spirituelles sont touchées.
Grégoire
Peut-être que les catéchumènes en nombre croissant se satisfont d’une liturgie parfois pauvre (quoique redressée par rapport aux dérives du progressisme liturgique) parce qu’ils ne connaissent rien d’autre et/ou qu’ils ne comprennent pas des liturgies “riches” ?
Montalte
Ouais, ils sont con-con, les catéchumènes, quoi… Mais bienheureux les simples.
ErwandeKerjean
De ma petite expérience d’organiste d’une paroisse bruxelloise en pleine renaissance après la période Covid, je peux constater que les jeunes et les catéchumènes sont attirés :
– Par une liturgie soignée et digne (respect du missel, encens, acolytes, beaux ornements, ….)
– Des prédications qui parlent de sujets profonds (fins dernières, vie éternelle, beauté du mariage, défense de la vie, sacrifice, mortification, résurrection de la chair, ….. )
– Une vie de prière et sacramentelle forte (chapelet, messe, adoration et confession tous les jours)
– Un place accordée à la beauté qui ouvre au sacré (statues, icônes, orgue, chorale, ….)
– Des moments conviviaux
C’est la liturgie dite de Paul VI, mais célébrée avec foi. De nombreux jeunes s’agenouillent à la consécration, communient sur la langue, sont heureux de chanter de temps en temps en grégorien, …
Prions pour avoir un pape ferme dans la foi et la doctrine, et doux dans sa façon de s’adresser à toutes les personnes en souffrance.
Là où Dieu est présent
– Des moments de ren
Montalte
Oui, une messe ordinaire peut très bien être fervente et priante, n’en déplaise aux allatoyah de la messe de 1962
Chouan85
Je crois que les allatoyah de la messe dite de Paul VI sont beaucoup plus nombreux. La plupart ne connaissent pas la messe tradi et ne semble pas vouloir la connaître. Ils refusent la proposition “viens et vois”. Je parle en connaissance de cause car je participe aux messes dans les 2 formes.
Oui il existe des messes du nouvel ordo très priantes, mais il y a malheureusement beaucoup de dérives. Ces dérives liturgiques sont impossibles dans l’ancien ordo.
Montalte
Effectivement, ils sont bien plus nombreux, ce qui est un signe de vitalité pour l’Eglise universelle. Et ils n’ont pas à “venir et voir” s’ils participent à la Liturgie ordinaire de l’Eglise. L’Eglise n’est pas un supermarché ni une brocante. Personnellement, je ne vois pas d’autres dérives que ceux qui mettent le bazar dans la queue de communion car ils refusent de communier de quelqu’un d’autre qu’un prêtre ou qui faisaient du scandale avec grands éclats en refusant de communier à la main et en empêchant leurs enfants de le faire, en pleine covid. Ou qui vous traitent de Satan si vous le faites, y compris sur ce blog. Moi aussi, je parle en connaissance de cause
Collapsus
On peut déduire votre âge de votre agressivité envers les partisans d’un retour à l’ancien ordo. Nous pouvons comprendre votre amertume de constater sa renaissance, particulièrement chez les jeunes, alors que votre génération s’est fait flouer par l’imposition d’un rite stérile qui a vidé les églises. Il suffit même de voir le parcours des catéchumènes adultes qui pour beaucoup continuent leur démarche spirituelle vers le rite traditionnel.
Montalte
J’aimerais bien savoir ce que vous déduisez, je crois que je rigolerai beaucoup. Et justement, les parcours des catéchumènes montrent qu’ils ne mettent pas les pieds dans le rite traditionnel.
julaurdine
C’est un constat que depuis le concile, la Paul6, avec les soixanthuitarts, le baiser du coran, jusqu’aux bazars de Bergoglio, toutes cas calamités auront été pire que les fléaux de la peste et du choléra pour la Sainte Eglise.
Après avoir vidé nos églises, la perte de la foi, qui n’est pas à vendre, la déchristianisation, la persécution des prêtres et des catholiques, par les conciliaires, prions que nous ayons un Pape Catholique qui soit digne et qui remette le Christ Roi au milieu de son Eglise.
Montalte
Veillée pour le pape François à la cathédrale hier soir en attendant la messe de funérailles. Simplicité et beauté. Silence recueilli de l’assemblée. Catholicité de tous les peuples présents. Prière. Orgue. Psalmodie. Textes. Cierges que les fidèles déposent. Saint Sacrement. Jésus est là.
Prions pour le repos du Pape François, successeur de St Pierre et pour l’Eglise une, sainte, catholique et apostolique, à l’intercession des saints papes Jean XXIII, Paul VI, Jean-Paul II et toute la lignée de leurs saints prédécesseurs.
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julaurdine
Comme vous êtes romantique !