De Guilhem de Tarlé :
A l’affiche : La Mule, de Clint Eastwood, avec Clint Eastwood, sa fille Alison Eastwood et Bradley Cooper.
La Mule : Un biopic de “Leo” alias El Tata, ancien militaire américain devenu horticulteur, décédé en 2016.
« Il faut savoir quitter la table
(…)
Sans s’accrocher l’air pitoyable,
Et partir sans faire de bruit ».
C’est sans doute en effet le Clint Eastwood de trop, et celui-ci, qui chante beaucoup durant ce film, aurait dû mettre Charles Aznavour à son répertoire. Une sorte de « road-movie » qui démarre lentement, très lentement. Un Clint Eastwood qui se regarde trop, et ce n’est malheureusement pas la première fois que j’observe cette contemplation narcissique chez cet acteur – réalisateur.
Reconnaissons lui néanmoins les vraies valeurs qu’il nous laisse en guise de testament et d’abord la loyauté du “coupable” qui s’affirme comme tel, mais aussi et surtout “La Famille d’abord” qui doit contenir l’activité professionnelle à son service sans lui voler la première place.
En cela cet “éloge” du passeur de drogue reste un film sain.
Je ne le mettrai pas néanmoins sur le podium du réalisateur, sur lequel je placerai, avant même Gran Torino (2008), le Chef-d’œuvre Sully (2016), et sans doute L’échange (2008) et American Sniper (2014)…
Prout
C’est peut-être pas le meilleur Clint Eastwood mais c’est quand même à voir…. on peut pas demander à un réalisateur de faire toujours mieux que son dernier film. Il y a forcément des films moins réussis que d’autres…. donc bravo Clint !