Suite à la polémique Oudéa-Castéra, qui a mis ses fils dans des classes non-mixtes, Le Parisien publie un article pertinent sur le sujet, interrogeant notamment Michel Valadier, président de la Fondation pour l’école. Extraits :
Dans le privé sous contrat, quelques établissements – comme le collège Stanislas – pratiquent la non-mixité dans certaines classes. Cela concernerait environ 1 % des près de 7500 établissements privés sous contrat. Dans le public, seule l’école de la Légion d’honneur est exclusivement réservée aux filles. En France, la pratique est autorisée pour les établissements sous contrat depuis 2008, quand un texte de loi passé relativement inaperçu a modifié la législation de 1975 qui imposait la mixité à tous les établissements.
« La non-mixité n’est pas choisie par des mormons qui ne veulent pas que des garçons voient des filles ! ». « Les filles ont souvent un niveau de maturité plus élevé que les garçons à partir du début du collège. Cela permet d’adapter la façon d’enseigner ».
Séparer les sexes à l’âge de la puberté permet aussi de « faciliter la concentration des garçons et des filles pendant les cours ».
Aucune étude n’a été menée en France sur cette option pédagogique. Mais ce n’est pas le cas à l’étranger.
« Ce ne sont pas des résultats spectaculaires mais ils montrent qu’en moyenne, les élèves réussissent mieux en non-mixité dans les matières « sexuées ».
« Dans les classes mixtes, les filles sont souvent meilleures donc les garçons pour se démarquer et se faire remarquer ne vont pas travailler, vont brocarder les filles qui travaillent… Les classes non-mixtes permettent de les emmener plus loin ».
Australe
La mixité est dangereuse surtout pour les garçons
Les filles aiment l’étude et travail, les garçons baissent les bras
Il y a un retour à la mysogynie
On assiste à une féminisation de beaucoup de profession et cela crée une désorganisation, les services se vident le mercredi et durant les vacances . Autrefois on voyait le médecin pendant celles-ci, c’est devenu impossible.
Et ce n’est qu’un aperçu
À Stanislas les parents et les élèves ont le choix, c’est la liberté. L’obligation de mixité est un abus des autorités
Gaudete
Et où est le problème n’est-ce pas ce que nous avons connu? Cela faisait des hommes des vrais et des femmes des vrais pas de mauviettes. Mais aujourd’hui on est tellement bête qu’on ne comprend pas ça! Hier soir sur Cnews un commentateur s’en offusquait je le plains vraiment et si les parents préfèrent la non-mixité qu’est-ce que ça peut lui faire? En plus je pense qu’il y aura plus de respect vis à vis des filles et les filles seront aussi différentes et feront moins garçon
Arwen
Évidemment que le choix de la mixité doit être possible!
Nos deux aînés ont beaucoup aimé leurs années collège dans un établissement non mixte, même si maintenant pour le lycée, ils sont en classe aussi avec des filles.
Meltoisan
J’ai subi une école privée non mixte dès ma scolarisation à 7 ans. Puis, faute d’effectifs, ils ont dû créer des classes mixtes à partir de la seconde : Quel bonheur que de voir des filles et des garçons qui se côtoyaient avec respect dans la cour et dans les classes : La vraie vie, quoi !
Tous mes enfants sont allés dans un monde mixte de la naissance (fratrie, crèche, maternelle, …) jusqu’aux études supérieures et ce monde continue naturellement dans la vie professionnelle : Heureusement, nous ne sommes pas de l’autre côté de la Méditerranée ; enfin, pas encore …
France Fougère
Il s’agit de la génération d ‘avant : j’ai été une petite fille “unique ” mais dans notre petite ville, les familles étaient proches, dont des familles nombreuses.
Ma première amitié vers 8, 9 ans relevait de ” vert paradis des amours enfantines ” sous le regard attendri des parents, et la protection d’une jeune chien-loup. Élevé par une mère veuve de guerre profondément bonne et pieuse, il est devenu prêtre et il l’est toujours.
Jusqu’en 4ème, je fus élève d’un collège mixte, très naturellement. Il faut dire que nous étions de vrais enfants. Pour moi, les difficultés sont venues de professeurs, avec des injustices de la part du très laicard professeur de sciences, un véritable harcèlement. La compétence des professeurs d’anglais, latin, grec ne compensait pas. J’ai donc demandé à mes parents de me mettre à l’abri en pension, chez les Sœurs véritablement éducatrices mais dans la ville voisine. J’ai été très heureuse et je garde en mémoire
les moments de retraite, les petites fêtes – ce fut un véritable épanouissement … Religieuses et enseignantes civiles étaient toutes d’un bien meilleur niveau que les professeurs du collège laïc. Nous avions un.uniforme, c ‘est à dire que nous portions du bleu marine, jupe plissée et manteau, blouse en.popeline bleu ciel par dessus. Pour la chapelle, les sorties en ville, la calotte bleue toute simple ornée d’un écusson représentant une colombe portant un rameau d’olivier.
J’ai retrouvé en faculté des amis du collège. En toute amitié. Il y a un temps pour tout ! Je garde une vraie reconnaissance pour les Sœurs, je regrette seulement qu’elles ne portent plus leur habit si beau, elles étaient modernes et pourtant comme sorties d’un tableau. Le Cours est maintenant mixte.
F. JACQUEL
De 2003 à 2006, j’ai été administrateur informatique dans un gros groupe scolaire privé sous contrat de Paris. Le primaire y est mixte, le collège est réservé aux demoiselles et le lycée et le BTS sont mixtes. Et cela ne choque personne…