La Nouvelle République s'en prend au curé du Vouvrillon, car il refuse le Téléthon dans ses églises. A Monnaie, il a refusé d’accueillir une chorale au profit de l’association. Prêtre de la communauté Saint-Martin, Don Geoffroy Bohineust ne souhaite pas que la chorale se produise à l'église le 6 décembre, au profit du Téléthon.
En réaction, le maire Olivier Viémont (divers droite), a fait savoir que la municipalité « appliquera strictement les lois républicaines de 1905 vis-à-vis de l'Église ».
"La municipalité est propriétaire de l'église, la paroisse en est affectataire, selon la loi. La commune n'a aucune obligation de participer aux frais de fonctionnement (lumière, chauffage…), elle le faisait jusqu'ici, et même un peu plus… Si la ligne de partage est rompue, nous assurerons nos obligations de clos et de couvert, et c'est tout."
Le curé explique :
« C'est vrai, j'ai refusé l'organisation d'un concert à l'occasion du Téléthon. Les options de recherche et de pratique de cette organisation ne sont pas conformes à la position de l'Église ».
Il fait ainsi référence à la recherche destructrice d'embryons humains.
Suite à la polémique, le diocèse de Tours a publié cette réaction dans sa lettre hebdomadaire :
"Suite à un article publié dans la Nouvelle République ce vendredi 21 novembre, il nous a semblé utile de citer le texte ci-dessous …
"Nous pensons d’abord aux jeunes malades et à leurs familles, à leurs espoirs de guérison et à leur courage. Nous admirons la générosité qui anime ceux qui participent au Téléthon et nous n’avons pas l’intention de jeter le discrédit sur cette générosité qui porte des fruits.
Des chrétiens nombreux se joignent à ce grand mouvement de solidarité comme à d’autres initiatives qui ne sont pour autant ni confessionnelles ni implantées dans des organisations ecclésiales.
Mais la générosité ne légitime pas tout. Nous souhaitons donc que chacun réfléchisse et que soient entendues les graves questions que nous avons soulevées : tri embryonnaire, utilisation des cellules embryonnaires et médiatisation de jeunes malades. Ces questions ne sont pas seulement les nôtres, mais nous devons les formuler. "
Cardinal André Vingt–Trois, en avril 2008, dans son discours de clôture de l’Assemblée plénière des évêques de France…