Le pape François a reçu en audience les participants à l’assemblée plénière de la Congrégation pour la Doctrine de la foi vendredi 26 janvier. Extrait :
"[…] Au cours de cette session plénière, vous avez approfondi aussi quelques questions délicates sur l’accompagnement des malades en phase terminale. À cet égard, le processus de sécularisation, en absolutisant les concepts d’autodétermination et d’autonomie, a comporté dans de nombreux pays une croissance de la demande d’euthanasie comme affirmation idéologique de la volonté de puissance de l’homme sur la vie. Cela a conduit aussi à considérer l’interruption volontaire de l’existence humaine comme un choix de « civilisation ». Il est clair que là où la vie vaut non pas pour sa dignité mais pour son efficacité et pour sa productivité, tout cela devient possible. Dans ce scénario, il faut redire que la vie humaine, de sa conception jusqu’à sa fin naturelle, possède une dignité qui la rend intangible.
La douleur, la souffrance, le sens de la vie et de la mort sont des réalités que la mentalité contemporaine peine à affronter avec un regard plein d’espérance. Et pourtant, sans une espérance fiable qui l’aide à affronter aussi la douleur et la mort, l’homme ne parvient pas à bien vivre et à conserver une perspective confiante devant son avenir. C’est là un des services que l’Église est appelée à rendre à l’homme contemporain. […]"