De passage en France, Mgr Fouad Twal, patriarche latin de Jérusalem, a déclaré :
"Après la guerre, c’est parfois pire que la guerre. Les besoins de la reconstruction sont immenses. Pour ma part, je suis très frappé par la profonde volonté de survie des Palestiniens à Gaza, qu’ils soient membres du Hamas ou du Fatah. Tous ont été victimes de la violence. […] Nous savons tous que Jérusalem est la clé de la paix dans le monde. Nous sommes tous, Palestiniens et Israéliens, à la fois dans l’attente, dans l’impasse et dans l’espérance. […] Personne ne croit qu’Israël n’a pas de contacts directs avec le Hamas. Un véritable dialogue constructif ne peut pas s’en tenir à un dialogue entre amis. Pourquoi ne pas parler avec ses ennemis ? Il faut bien casser l’inimitié… […]
Notre Église est minoritaire, entre deux grandes masses juive et musulmane. Nous tentons de faire entendre notre voix, d’annoncer ce qui peut être utile à tout le monde, de dénoncer ce qui ne va pas. […] Aujourd’hui, tous, juifs, chrétiens, musulmans, partent. Mais, comme nous sommes une petite minorité, nous sommes affectés par le départ de chacun de nos membres. La Terre sainte sans les chrétiens perdrait quelque chose de son identité. Mais le Christ nous a dit qu’il serait avec nous jusqu’à la fin des temps. Là est notre espérance et notre courage. Nous ne devons jamais perdre cette dimension spirituelle, en revenir à l’Évangile, ne jamais perdre espoir. […] Notre juridiction couvre la Jordanie, la Palestine, Israël : nous avons besoin de circuler librement, à l’occasion des funérailles, des mariages, des ordinations. Pourquoi les autorités israéliennes ont-elles si peur de l’Église ? Nous sommes pourtant un élément de réconciliation, de dialogue, de modération. Nous aidons à la paix. J’espère qu’ils auront le courage de revenir sur leurs positions, de ne plus empêcher la liberté religieuse, la liberté du culte. Pour le bienfait de tous. Et aussi pour la bonne image d’un État israélien qui se dit démocratique."
HB
“Pourquoi les autorités israéliennes ont-elles si peur de l’Église ? ”
Simplement parce qu’elle savent qu’elles ne pourront pas cacher longtemps le nom du Messie qui est déjà venu sur terre!
Mais comment admettre qu’elles se trompent et trompent leur peuple depuis plus de 2000 ans ?
Même les rabbins les plus honnêtes le reconnaissent!
http://www.israeltoday.co.il/default.aspx?tabid=128&view=item&idx=1347
Prions pour leur conversion !
SD
La paix mondiale ne passe pas par Jérusalem, c’est une illusion entretenue par nos élites : pourquoi les 20 000 morts du conflit israélo-palestinien comptent-ils plus que les 3 millions de morts du Sud Soudan dont beaucoup étaient chrétiens ? Pourquoi personne ne se mobilise-il pour cette région où on pratique l’esclavage, ce qui n’est pas le cas dans le conflit israélo-palestinien ?
Monseigneur fait de l’euphémisme : certes, des palestiniens chrétiens et musulmans s’exilent, mais pas du tout dans les mêmes proportions. Les chrétiens contrairement aux musulmans souffrent, en plus du drame de la guerre, des persécutions des islamistes avec la complaisance des autorités palestiniennes. Bientôt, il n’y aura plus des chrétiens en Palestine, pas plus d’ailleurs qu’en Égypte en irak ou au Liban : regardez les chiffres depuis 50 ans.
En fait, les chrétiens sont persécutés dans tout le Proche-Orient, sans que cela ne fasse frémir aucune de nos élites, tant laïcs qu’ecclésiastiques. À Bethléem, où ils étaient majoritaires, ils sont aujourd’hui minoritaires et persécutés : il n’y a pas de parallèle entre le sort de la communauté chrétienne et celui de la communauté musulmane comme voudrait le croire Mgr.
Comparer Gaza à un camp de concentration ne va pas aider Israël à considérer l’Eglise comme un intermédiaire neutre valable. Par contre, l’Égypte ou le Pakistan ne sont pas un camp de concentration pour les chrétiens…
Il y a des Israéliens juifs chrétiens, un des évêques de terre sainte en est d’ailleurs issu, Mgr Ben Gourion.