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France : Société

La pauvreté des enfants en France

Selon un rapport de l'UNICEF (pdf, 40 pages), la France se situe au 14ème rang des 35 pays étudiés, avec 8,8% d’enfants pauvres si l’on considère la « pauvreté relative », ce qui la positionne dans les moins bons élèves des pays les plus riches. La « pauvreté relative », ce n'est pas vraiment la pauvreté, mais l'inégalité : on considère qu’un enfant est « pauvre » s’il vit dans un ménage dont le revenu est inférieur à 50% du revenu médian par ménage. Parmi les causes de ces faibles revenus, on trouve évidemment le cas des familles monoparentales (page 24) :

M
Face à ce phénomène, l'UNICEF préconise :

"Notre proposition phare, qui figure parmi les propositions de notre Manifeste pour l’enfance, c’est celle du droit à la compensation de la pauvreté pour les enfants. L’idée, c’est de permettre aux enfants en situation de pauvreté de grandir auprès de leurs parents, tout en satisfaisant les besoins essentiels à leur développement. La compensation, évaluée à échéance régulière, selon chaque enfant, au regard de ses propres besoins, peut se traduire dans sa vie quotidienne par une aide matérielle ou humaine : l’aider concrètement dans sa scolarité, favoriser l’accès régulier aux sports et aux loisirs, permettre une visite médicale régulière, le doter d’un équipement (bureau, ordinateur, accès internet)…"

On appelle cela, une politique familiale…

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6 commentaires

  1. Il faut arrêter avec ces statistiques qui s’auto entretiennent.
    En utilisant cette définition: “un enfant est pauvre s’il vit dans un ménage dont le revenu est inférieur à 50% du revenu médian par ménage”, si on doublait la productivité des français, ce qui entraînerait un doublement de leurs revenus on aurait …. toujours autant d’enfant pauvre ! Deux fois plus riche, toujours aussi pauvre?
    Avec une définition pareil, pour ne plus avoir d’enfant pauvre il faudrait que tout le monde ait … un revenu identique ou bien interdire aux “pauvres” d’avoir des enfants. On sent bien l’idéologie qui se cache derrière.

  2. Il faut d’abord lutter contre les «familles» monoparentales qui coûtent cher à l’État.

  3. @ Michel Janva.
    “On appelle cela une politique familiale”…: Ah bon?
    On peux supposer, mais rassurez-nous, que vous avez – à juste titre – tourné volontairement en dérision la proposition phare de l’Unicef qui par ailleurs, comme chacun sait, en connait un rayon au sujet de la protection de l’enfance. Surtout celle non-encore née, mais ça c’est une autre histoire. Quoi-que…
    Cette étude aborde le problème en ne considérant que la pauvreté chez les enfants et ainsi les déconnecte de l’état de leurs parents qui en sont responsables. Cette façon de procéder a quelque chose de très collectiviste et d’immensément désagréable.
    Une politique familiale décente doit d’abord et avant tout travailler en amont du problème, à savoir aller à la cause de la pauvreté et commencer, par exemple, par procéder à un allègement fiscale, taxes et impôts divers.
    Ce que propose l’Unicef n’est ni plus ni moins de l’assistanat. Cela consiste à prendre aux uns par la force pour ensuite donner aux autres et en servant au passage bien entendu. Ce systeme ne résout rien et tient peu compte de la conception Chrétienne de la dignité de l’homme.

  4. Nous avons connu des enfants “pauvres” qui ont réussi à se hisser au sommet: Bonaparte, Camus, etc…
    Ils ont eu la force de transcender leur état économique.
    L’ONU veut des “compensations” a un état social, autant dire que la formule “à chacun selon ses besoins” de Marx et compagnie n’est pas morte et que l’ONU est le refuge des marxistes qui n’ont plus un état pour sévir.
    Leurs statistiques sont à des fins politiques et idéologiques.

  5. @ Emmanuel
    Je crois que vous n’avez pas compris que MJ considérait cela comme une non-politique familiale, justement ! l’absurdité même !

  6. Ces statistiques et les solutions proposées sont à la limite de la débilité et il y a des gens en particulier dans les média, qui les débitent sur un ton très sérieux pensant qu’ils disent des choses intelligentes qui montrent quelle noble conscience sociale ils ont.

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