Libération titre ce matin :
"Les cabinets blancs de la République".
(Le titre de ce post est emprunté à un tweet de Laurent de Boissieu)
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Que dirait Libé si Minute titrait “les vestiaires noirs de l’équipe de France”?
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8 commentaires
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personne
Faisons tous un mea culpa pour être né blanc…
Malloy
@ personne
…pour être né blanc dans un pays où tout le monde (ou presque) naît blanc depuis la nuit des temps… sauf depuis quelques années…
Tonio
Il faudrait savoir…
Messieurs les antiracistes patentés, s’il n’y a pas de races, et que tout est pareil, qu’il n’y a pas de différences, et bien votre indignation grandiloquente n’a aucun sens.
Ces gens sont inconséquents vous dis-je.
trahoir
Toujours très drôle quand les socialos sont dépassés sur la gauche par les “revendications” de leurs alliès. L’oubli de l’intégration de la diversité dans les cabinets nous prépare de futur Merah qui comprennent que la gauche les a manipulé. C’est bien triste mais cela conduira à un éclatement direct ou indirect.
trahoir
A titre de documentation (trouvé sur un site gauchiste) : bienvenu au « sentiment d’inégalité retournée ».
On a déjà vu ici et là l’expression « retour de bâton » ou « retour de manivelle » pour traduire la notion de white backlash anglaise. Plutôt que d’un « retour de bâton » ou de « manivelle », l’historien Gérard Noiriel préfère parler d’un « sentiment d’inégalité retournée », expression qu’il emprunte à Marc Bloch. Le fondateur de l’école des Annales, dans L’Étrange défaite, fait référence ici à l’impression diffuse de déclassement au sein de la bourgeoisie française après les réformes du Front Populaire, et les pages qu’il consacre à ce ressentiment sont édifiantes si l’on traduit les référents de classes sociales en référents ethno-raciaux en ce début de XXI^e siècle. À l’image des bourgeois de la fin des années 1930 qui «gémissaient de chercher désormais en vain le “bon pauvre” déférent des romans de M^me de Ségur », une partie des majorités blanches de nos pays occidentaux assiste avec crainte ou agacement à la montée des revendications d’enfants ou petits enfants d’immigrés dont la docilité avait jadis été appréciée : malgré la différence entre ces deux situations historiques, on perçoit une même hantise du déclassement, qui ferait tomber tout en bas de l’échelle. Ce faisant, on préfère occulter des changements structurels et inexorables dans la société (instauration d’un État-providence embryonnaire avec le Front Populaire en 1936, désindustrialisation et politiques urbaines à partir des années 1970) en stigmatisant d’un côté les ouvriers, de l’autre des minorités ethniques.
http://rebellyon.info/L-internationale-des-invisibles.html
Manon
C’est Incroyable. Il n’a pas fallu longtemps pour que la “vraie” xénophobie éclate. Si un journal quelconque osait titrer “les vestiaires noirs du foot-ball”, il y aurait une clameur stridente de rage, de haine et de fausse indignation qui monterait jusqu’au ciel. En décodé, partez pour que nous prenions vos places ! Mais, ça ne fait rien : qu’ils affichent leur vrai visage, leurs intentions réelles, leurs âmes telles qu’elles sont.
Manon
Trahoir, à titre d’information, savez-vous combien de français et d’européens vivaient dans toutes les colonies françaises en 1945 ? Deux Millions ? Deux millions cinq cent mille ? Combien la France a-t-elle accueilli d’étrangers depuis 1880 jusqu’à aujourd’hui ? Il faut proclamer la Vérité : ces pays ont voulu leurs indépendances il y a 60 ans, 50 ans et leurs ressortissants n’ont pas cessé de venir en France et en Europe. Mais, la France et l’Europe sont xénophobes ? C’est de la diffamation permanente.
SD-vintage
les pays dirigés par les Français, puis par « la diversité », il y en a de l’autre côté de la Méditerranée, et ce n’est pas un succès. À tel point que la diversité elle-même ne veut pas y vivre et préfère vivre chez des Français dont la mentalité vient du christianisme. Mais en immigrant, la diversité, sous l’influence de la gauche démagogue, a oublié cette donnée