De nouvelles études confirment le risque accru d'accident thromboembolique en cas d'utilisation de ces contraceptifs. Mourir d'un accident vasculaire cérébral ou d'une embolie pulmonaire à cause de l'utilisation d'une pilule contraceptive est exceptionnel mais possible.
Depuis 1995, les études se multiplient et se donnent raison sur le fait que les pilules les plus récentes utilisant les progestatifs de type gestodène, desogestrel et drospirénone augmentent le risque d'accident thromboembolique par rapport à celles utilisant un plus vieux progestatif appelé lévonorgestrel.
Une preuve supplémentaire vient d'être apportée par une étude danoise parue dans le BMJ. Les auteurs ont montré que chez des femmes âgées de 15 à 49 ans, les pilules incluant du lévonorgestrel (2e génération) multiplient par trois le risque d'accident thromboembolique au regard des femmes ne prenant pas la pilule et que les pilules à base de gestodène, desogestrel et drospirénone (3e génération) le multiplient par six.
Et le gouvernement n'en poursuit pas moins son matraquage -aux frais du contribuable- pour la contraception.