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France : Société

La police française, cette mal-aimée

Selon les dernières statistiques de la Direction centrale de la sécurité publique (DCSP), le nombre des outrages enregistrés contre des policiers est à lui seul passé de 10 215 à 21 257 entre 1995 et 2008, soit une explosion de 108 % ! En marge de leurs missions d'ordre public l'année dernière, les policiers en tenue ont fait l'objet en moyenne chaque jour d'une soixantaine d'insultes ou de gestes particulièrement déplacés. Depuis quelques mois, les responsables policiers remarquent que l'outrage est désormais «revendiqué comme un véritable acte politique par les militants de certaines organisations altermondialistes ou de sans-papiers». Les actes de rébellion ont crû de 158% depuis 1995, passant de 7 518 à plus de 19 400 faits l'année dernière. Près de 22% des auteurs sont des mineurs, les plus virulents n'hésitant plus à cogner à coups de barres de fer ou de battes de base-ball.

Michel Janva

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3 commentaires

  1. Qu’attend le gouvernement pour sanctionner au niveau des parents ! Si le retrait de la nationalité et paiements par les allocations familiales des frais de justice ,pour outrage aux forces de l’ordre faisaient , entre autres , parties des sanctions ,je pense qu’ils feraient un peu plus attention à ce que font leurs enfants !Merçi à M. Sarkosy qui devait débarrasser la France des racailles ! Depuis qu’il est au gouvernement c’est encore plus de laxcisme et de banditisme !

  2. Les voyous savent qu’ils peuvent “l’outrager” sans crainte de répression ; pourquoi se gêneraient-ils ?
    Par contre, j’ai l’impression que bien des policiers énervés, souvent à juste titre par cette réalité, se “défoulent” sur les gens ordinaires auprès desquels ils ne risquent rien : mères de famille dont les enfants ont dégrafé leur ceinture… et qui ne vont probablement pas sortir un flingue ! Les choses peuvent se dire poliment.

  3. Au risque de choquer je dis que la police que nous imaginons n’est pas celle qui existe. La police n’est pas “notre” police, d’ailleurs elle s’en défend bien, et les diverses sélections pour ce genre d’administration sont en charge d’écarter les droitiers.
    Pour reprendre un faits divers récent je m’étonne qu’un officier du commissariat de Bobigny fasse un séjour en prison pour avoir vendu des pièces d’une enquête (comme le relate Le Parisien) concernant des indo-pakistanais. Le même groupe ethnique étant impliqué dans l’assassinat d’un policier, du même commissariat, tué samedi avec son arme alors qu’étant au repos et jeune père de famille, il se trouvait loin de son domicile….
    Comment voulez vous que des jeunes déstructurés, et peut être en attente de “modèles” respectent le genre de personnes impliquées dans ces faits ?
    Maintenant que des jeunes “de gauche” sélectionnés pour devenir policiers, se mettent à parler comme Lepen au bout de quelques années de service, c’est tout sauf une surprise….

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