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France : Société / Pays : International

La Suisse ne veut plus du bac français

Certaines universités suisses comptent fermer leurs portes aux détenteurs d'un bac ES ou L français :

[…]"En Suisse, il est possible de passer le baccalauréat français dans certains établissements secondaires, via l’Académie de Grenoble, sous réserve «d’un certain nombre d’engagements précis au sujet du respect des programmes scolaires français, du mode d’inscription des candidats au baccalauréat et des modalités de remise des diplômes obtenus». Mais les candidats 2015 à ce sésame ouvrant la voie aux études supérieures pourraient vite déchanter. Certaines universités suisses ont en effet décidé de modifier les critères d’admission en première année. Depuis 2013, les bacheliers de série Littéraire n’étaient déjà plus les bienvenus ; désormais, les séries Économique et Social sont également concernées."[…]

Evidemment, étant donné le niveau du bac en France, qui dégringole chaque année un peu plus, on peut comprendre les Suisses… Une claque à l'Education nationale façon NVB.

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14 commentaires

  1. Vivant en Suisse, je connaît un peu les exigences sur le marché de l’emploi. Dans le domaine de la formation d’ailleurs l’accent est beaucoup plus mis sur l’enseignement professionnel et sur l’apprentissage, que sur l’enseignement supérieur qui n’attire par rapport à la France qu’une proportion beaucoup plus faible de jeunes. Cependant même en ce qui concerne l’enseignement professionnel et l’apprentissage on peut déjà poser un principe. Un jeune bachelier français, qui grâce à l’apprentissage de la lecture par la méthode globale, est incapable de rédiger une phrase correcte, avec moins d’une dizaine de fautes d’orthographes, sans même parler des fautes de grammaire ou de syntaxe,et/ou qui n’est pas capable de compter, ne pourrait même pas être reçu à la partie théorique de la formation d’apprenti, même pour des métiers comme plombier ou électricien par exemple. A plus forte raison les Suisses ressentiraient comme une injustice de laisser encombrer les bancs de leurs facultés par des bacheliers français ne maîtrisant pas les fondamentaux. D’excellentes connaissances des théories du gender, où des droits de l’homme par contre ne sont pas monnayables sur le marché du travail suisse.

  2. L’article est tronqué et l’interprétation hative. Ce n’est pas vraiment en raison du niveau que les élèves sont refusés. La suite de l’article:
    “L’association [Swissuniversities] estime ainsi que les candidats à l’admission universitaire devraient avoir suivi durant leurs dernières années d’études six branches fondamentales, comme c’est le cas pour les élèves qui obtiennent leur maturité. Or, ce critère exclut de fait les bacheliers ES, qui n’ont pas suivi durant leur dernière année de lycée de cours de français ni de cours de sciences, et les bacheliers L n’ayant pas choisi l’option maths.”

  3. Chaque année, les jurys augmentent les notes d’un candidat sur quatre au bac afin qu’il soit déclaré admissible ou y obtienne une mention.

  4. @Hyperbole
    C’est bien en raison du niveau, puisque les bacheliers français ont reçu une formation moins complete, donc d’un moindre niveau. Mais comme souvent dans ce genre de décisions les vrais raisons doivent être d’ordre économique. Les élèves français sont donc victimes des filières.

  5. Chaque année on décide le pourcentage d’admis et l’on fait, après un peu de cuisine, pour que cela corresponde, de même pour les CAPES.

  6. le bac français serait il le “diplôme” immirgationis-causa ?

  7. @ LB
    pour la CAPES c’est normal, c’est un concours, pas un diplôme.
    @ MB
    L’éducation nationale n’a pas attendu NVB pour dégringoler. Il est vrai que ce n’est pas elle qui va faire remonter le niveau.

  8. A propos de niveau, à origines sociales égales, un élève dont la famille est décomposée voit ses chances d’aboutir à un niveau d’études baisser de 10 points par rapport à la moyenne des élèves ayant une famille traditionnelle. Par exemple, un adolescent issu d’une famille décomposé voit ses chances d’obtenir le bac ramené à 70% contre 80% pour l’enfant issu d’une famille traditionnelle. Source : rapport de thèse de M. Archambault (un canadien) soutenue en 2001. Cf par exemple :
    “Les difficultés d’accès au diplôme des enfants de familles dissociées.”

  9. Il existe en France une filière secrète et coûteuse où les enfants de nos zélites et d’immigrés peuvent suivre un excellent cursus, basé sur les méthodes éprouvées dans le passé, destinée à donner la future classe dirigeante. (avec évaluations, concours, et c)
    Tandis que notre Educ Nat enseigne à nos enfants des activités récréatives, le tri des déchets, les valeurs républicaines, l’anti racisme, etc.

  10. Claude Meunier-Berthelot a révélé sur Radio Courtoisie qu’il existe deux filières au Mammouth.
    Celle pour nos enfants, où ils ont des activités récréatives, l’étude du tri des déchets, pas de notes etc. Qui nous place misérablement à l’international.
    L’autre, très coûteuse, réservée aux enfants des zélites et des immigrés, avec des enseignants excellents, des évaluations et tout ce qui était bon dans le passé. Cette fillière est destinée à former les zélites de demain.
    Nos enfants seront les travailleurs et les consommateurs. Les autres, les maîtres.
    Il faut ouvrir les yeux !

  11. Il fut un temps où, jusque dans les années 1960, les bonnes familles de Genève ou Lausanne envoyaient leurs rejetons passer le bac à Thonon. C’était le temps ou l’école française avait la réputation d’être une des meilleures. C’est sans doute cela la “France moisie”, la “France rancie” que veulent voir revenir certains. Une France où tout le monde savait lire et écrire !

  12. Et on ne compare pas avec l’excellence des formations dans les pays comme l’inde Singapour, la Corée..
    Mais ils n’ont pas d’activités d’éveil.. Juste un training à haute dose sur les matières qui font des chercheurs, des batisseurs…des financiers..
    Nos enfants iront leur cirer les pompes..au sens propre..

  13. C’est la France J….tout simplement.

  14. Pourquoi ces jeunes lycéens n’ont-ils pas ouvert leurs livres d’histoire et de géographie, de maths, de français, de physique, de philo ou de science naturelle pour lui poser quelques questions simples et sans piège… Enfin, de son niveau.
    Je suis sûr qu’il ne recommencerait plus l’expérience ! Les beaux parleurs et les idéologues de métier n’y ont plus leur place.
    Au moment même où la Suisse, à juste titre, ne veut plus du Bac Français, donné à tous par souci d’égalitarisme idéologique, cela serait une claque de plus à ces prétendues élites qui n’ont rien à dire.
    Élèves, la prochaine fois, préparez vos questions … de cours !

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