La faible progression du chiffre d’affaires (0,4%) de la presse en 2006 est due à une nouvelle chute des ventes (-0,9%), alors que les recettes publicitaires ont augmenté de 2% (la part des recettes publicitaires s’établit à 44% du chiffre d’affaires, et celles des recettes de vente à 56%).
Le chiffre d’affaires de la presse payante a reculé de 0,2%, tandis que celui de la presse gratuite a bondi de 7%. La crise de la presse est encore plus nette si l’on tient compte de l’évolution de l’inflation sur la période : en euros constants, le volume du chiffre d’affaires de la presse écrite a diminué de 1,9% en 2006 et de 11% depuis 2000.
La presse magazine est le secteur qui a le plus souffert (-3,1%), alors que la presse technique et professionnelle est celle qui s’en sort le mieux (-1,7%). Et pendant ce temps, Le Monde et les Echos connaissent une longue crise.