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Culture de mort : Euthanasie

La propagande en faveur de l’euthanasie fonctionne

Lu sur le blog de Jeanne Smits :

"Le seul hôpital néerlandais possédant un service dédié à la demande d’euthanasie vient de publier ses statistiques de consultation pour 2011, faisant état d’une forte augmentation des demandes par rapport aux années précédentes. […] La forte augmentation de la demande de consultations d’euthanasie est pour le moins un signe des temps. Les médias néerlandais en parlent de plus en plus, faisant progresser l’idée que l’euthanasie est une solution à envisager avant même que la souffrance liée à la maladie ne devienne lourde à porter, et sans mettre l’accent sur la possibilité de soulager la douleur avant toute chose. […]"

C'est pourquoi une fois la loi passée, il est très difficile de revenir en arrière.

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8 commentaires

  1. C’est très vrai. Mais qu’il est difficile de comprendre que la souffrance est rédemptrice! Il y a eu dans le passé catho des abus dans ce sens cad on exaltait trop la souffrance; on était peut-être maso? Mais aujourd’hui on exalte trop la “liberté de choix”, oubliant complètement que la vie est un don de Dieu et que la souffrance a été divinisée notre Rédempteur.

  2. A l’allure où vont les choses,il y aura des campagnes “antithanatophobie” dès la maternelle….!Aimer la vie deviendra une sorte de maladie mentale..”En ces jours là, les hommes seront dans l’angoisse….”

  3. Il faut toujours chercher la raison derrière toute soit-disant avancée de civilisation promulguée par le pouvoir polito-médiatique.
    On ne doit pas être loin du film “Soleil Vert”
    Mais dans notre cas ce n’est pas encore la nourriture qui manque mais l’argent.
    Un euthanasié c’est un retraité de moins.

  4. Normal ! L’élimination des faibles et moins ou non-productifs de tout âge est une façon de gérer l’excessive importance de ce “stock”, et de “rétablir l’équilibre” comptable après des décennies de malthusianisme.

  5. D’accord avec Senex.
    De plus, un jour viendra – la faillite étant patente – où la “sécu” refusera de prendre en charge les dépenses de santé des “trop vieux” ou des “trop abîmés”. Seul l’euthanasie restera gratuite!

  6. Il y a encore de petites villes, Val d’Oise et Val de Marne, où les municipalités s’occupent bien des personnes âgées, les appellent de temps en temps, leur livre des repas sur simple coup de fil, les invite pour un repas de Noël, etc.
    Dans un arrondissement de Paris on ne fait strictement rien sauf vous envoyer des documents à remplir, poster munis d’un certificat médical, afin d’avoir 2 fois par semaine des repas (2 fois !)
    Une personne âgée qui souffre, ne peut se déplacer, n’a personne, a faim et est sale, comment voulez-vous qu’elle ne souhaite pas que sa vie soit abrégée ? Tout le monde n’a pas la vocation du martyre comme Clovis plus haut ni le goût d’être rédempteur.

  7. Le dernier paragraphe de Jean Theis montre que les œuvres de miséricorde corporelle (http://catechisme.free.fr/cat2part5chap04.htm) sont toujours d’actualité.
    À part les Petits Frères des Pauvres, qui s’y consacre?

  8. Sacha GUITRY / Mes Médecins / Cinquante ans d’occupations / Omnibus Presses de la Cité 1993
    « Il n’y a pas de belle mort. Il y en a qui sont belles à raconter – mais, celles-là, ce sont les morts des autres.
    Combien de fois l’ai-je entendue cette phrase :
    – Je voudrais mourir d’un seul coup sans souffrir et sans avoir connu les infirmités de l’extrême vieillesse.
    Eh ! Bien, moi, je voudrais mourir le plus tard possible – non seulement de vieillesse, mais encore avec une lenteur infinie, car n’ayant jamais eu le temps de vivre, je voudrais bien avoir du moins le temps de mourir. Oui, je réclame une mort lente et toutes les infirmités possibles. Il me faudra bien cela pour que je parte sans trop de regrets. »

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