Un peu de censure en perspective chez Libé :
"La qualité des commentaires est insuffisante (pour le dire poliment)
C'est un point fondamental, et nous sommes décidés à tout faire pour retrouver une grande qualité de commentaires et ne plus laisser la parole à des membres qui ne respectent pas la charte. C'est pourquoi nous allons changer le fonctionnement de la modération. A compter du 19 décembre après-midi, les commentaires seront modérés a priori, c'est-à-dire qu'une fois envoyés, ils seront validés individuellement par le modérateur, en moins de 30 minutes, avant d'apparaître sur le site. Les commentaires hors charte, notamment s'ils sont hors-sujet, ne seront donc plus visibles. Par ailleurs et c'est un deuxième point important, nous allons renforcer l'équipe de modération avec l'arrivée d'une nouvelle recrue dédiée à l'animation de la communauté.
jejomau
Bruno est content : il ne pourra plus lire désormais que ce que son modérateur LGBT voudra bien laisser passer…
milan
La censure montre plus clairement sa vilaine figure et ses grands ciseaux !
Petitpoucet01
L’affaire est entendue, il n’y aura plus beaucoup de voix discordantes dans les commentaires.
Une raison de plus de rayer définitivement ce torchon de notre paysage médiatique. Ce qui devrait bien finir par arriver au vu des chiffres de diffusion en chute libre.
Philippe Aucazou
Il parait pourtant que Libération supprime des postes… C’est sans doute plus important d’avoir un censeur qu’un journaliste !
victor
Pour commenter dans le canard,
il faudrait aussi le lire ?
Quelle plaisanterie .
Rémi
Pardon, mais n’est-ce pas précisément la même chose sur ce blog?
xenophon
“Animation de la communauté…” laquelle?
par ailleurs c’est vraiment la “libération” de la parole.
mais qui peut encore prendre en compte ces journaleux bobos et prompts à délivrer leur morale à géométrie variable?
Damien
C’est très bien , cela fera un chômeur de moins.
Des lecteurs de Libé qui fâchent la direction ? Est-ce possible .
Jean Theis
Perso, jamais eu envie d’écrire à Libé… mais s’il y a des gens qui ont envie de le faire pour exprimer des félicitations (et uniquement cela) ce n’est pas trop gênant …
Tessier
Sourions : c’est nous qui payons !
douce France...
J’apprecie beaucoup le Salon Beige, mais certains commentaires de certains articles sont navrants, vraiment primaires, et helas en les laissant paraitre vous semblez les cautionner. L’activite de moderateur n’est surement pas simple…
Francis
Une création de poste pour supprimer des posts donc…
Une seule création de poste, le modérateur devant réagir dans la demi-heure:
c’est dire le nombre de lecteurs qu’ils leur reste!
Boisversdieu
Merci Douce France, pour ce commentaire. Autant certains m’apportent énormément par leur réflexion profonde, leur culture, leur esprit d’analyse, leur humour, autant d’autres ne volent pas haut… Et Merci encore et toujours au SB pour son immense travail, un peu d’air pur à déguster sans modération !!!
DUPORT
Au lieu de s’occuper de la qualité des commentaires
qu’ils s’occupent donc de la qualité des articles !
@douce france
Ne laisser passer que les commentaires que l’on cautionne cela s’appelle… de la CENSURE !
Si certains commentaires vous paraissent primaire il vous suffit de leur répondre par un de vos commentaires
Sr ce gouvernementvileementtephe
Il fut un temps ou cette feuille prétendait qu’il était “interdit d’interdire”, mais les temps changent !
Philou83
Franchement, je ne suis pas persuadé que le salon beige soit le mieux placé pour parler de liberté d’expression. On ne voit jamais le moindre message de gauche dans les commentaires alors que c’est un des blogs les plus populaires de la droite catholique. j’ai un peu de mal à croire qu’aucun opposant bien élevé n’ait jamais voulu participer. D’ailleurs, moi qui suis pratiquement d’accord sur tout, j’ai déjà eu plusieurs de mes messages censurés.
Maye
Voilà ce qu’on pouvait lire dans le premier numéro de Libé en février 1973 :
« La politique pour « Libération », c’est la démocratie directe. Aujourd’hui, élire un député, c’est vouloir que le peuple ne dise son mot qu’une fois tous les cinq ans. Et encore, pendant ces quatre années, « l’élu du peuple » peut-il faire ce qu’il veut ; il n’est pas placé sous le contrôle de ses électeurs ; il ne représente que lui-même. Mais si des gens du peuple veulent dire pourquoi il voteront, ils pourront le faire dans « Libération ». Cette forme de débat est possible dans les colonnes du journal. Pour sa part, l’équipe de « Libération » refuse de cautionner un système qui coupe la parole au peuple. ».
Cette… philosophie découlait directement des slogans de 68 dont voici quelques exemplaires à commencer par :
“Elections, pièges à cons” (vous voyez la parenté avec le texte ci dessus) ;
“Ce n’est qu’un début, continuons le combat !”
“Ne travaillez jamais… “Je ne veux pas perdre ma vie à la gagner.”
“Fin de l’université.”
“On ne revendiquera rien, on ne demandera rien. On prendra, on occupera.”
“On achète ton bonheur. Vole-le !”
“Le réveil sonne : Première humiliation de la journée !”
“Imagine : c’est la guerre et personne n’y va !”
“Il est interdit d’interdire.”
“Sous les pavés, la plage.”
“Jouissez sans entraves.”
“Aimez-vous les uns sur les autres.” Notez qu’on ne cite pas l’auteur : Jésus de Nazareth.
“Soyez réalistes, demandez l’impossible.”
Et enfin le très juste :
“Quand les parents votent, les enfants trinquent.”
Pour paraphraser : cette forme de débat n’est plus possible dans les colonnes du journal Libération…l’équipe de « Libération » ne refuse plus de «cautionner un système qui coupe la parole au peuple».
Stephe
“Aimez-vous les uns sur les autres.” Notez qu’on ne cite pas l’auteur : Jésus de Nazareth.
@Maye
Heu… je ne crois pas que le Christ ait demandé de s’aimer les uns SUR les autres.
Mais j’ai peut-être mal compris.
PK
Ça ne me choque pas…
Le SB crie bien fort qu’il est chez lui ici et qu’il fait ce qu’il veut… Les articles ici sont aussi modérés (donc censurés), ce qui est normal dans une propriété privée…
Le seul côté amusant de l’affaire (car je ne connais pas bien Libé) est si Libé prétend ne rien interdire (comme l’était sa devise…). Mais sinon, rien à dire sur le principe.