Tandis que le laboratoire I-Stem (Institut des cellules souches pour le traitement et l’étude des maladies monogéniques), premier laboratoire français travaillant sur les cellules souches embryonnaires humaines, récemment inauguré, tente de "découvrir des traitements pour des maladies génétiques comme la mucoviscidose, les myopathies, Huntington", BBC News rappelle que les cellules souches dérivées d’embryons humains n’ont jamais pu être utilisées avec succès dans le traitement d’une maladie quelle qu’elle soit.
En 2002, la législation française interdit la recherche sur les embryons. Votée en 2004, la révision des lois de bioéthique autorise par dérogation cette recherche sur les embryons dits "surnuméraires". Le 1er janvier 2005, I-Stem peut ouvrir ses portes avec 7 millions d’euros pour deux ans, I-le soutien de l’Inserm, de l’Association française contre les myopathies (AFM) et de l’université d’Evry.