Sur Nouvelles de France, Damien Theillier écrit :
"Les partisans du « mariage pour tous » ont tendance à identifier leur
combat avec celui de la liberté individuelle. Malheureusement, c’est
exactement le contraire. La redéfinition du mariage par l’État menace
gravement les libertés individuelles. Si vous n’êtes pas d’accord avec
cette redéfinition du mariage, quand celle-ci sera imposée par la loi,
aurez-vous le droit de le dire ? Les églises ou les communautés qui ne
reconnaissent pas le « mariage » homosexuel ne seront-elles pas
passibles de pénalités et ne feront-elles pas l’objet de poursuites
judiciaires fondées sur des lois anti-discrimination ? Allons plus loin,
une telle redéfinition du mariage signifie en réalité la négation du
mariage traditionnel fondé sur la différence sexuelle, protection
irremplaçable et inestimable de l’enfant. Or, au nom de quoi un groupe
d’intérêt particulier pourrait-il exiger, avec l’appui de l’État, qu’on
détruise une institution de droit naturel ? Le « mariage pour tous »
n’est rien d’autre qu’une forme de constructivisme ou d’ingénierie
sociale visant à réinventer une structure millénaire. De ce point de vue
il faut se rendre à l’évidence, l’État ne protège pas la famille, il en
est le véritable fossoyeur. [Lire la suite]"
C.B.
Damien Theillier attire aussi l’attention sur le rôle de fossoyeur de la famille assuré par l’état en particulier en contribuant fortement à retirer aux parents l’éducation de leurs enfants (crèches, garderies, subventionnées donc accessibles à moindre coût, avec pression pour que les mères reprennent leur travail au plus tôt -comme si s’occuper d’élever ses enfants n’était pas travailler-): “Pour ne rien laisser passer, il a mis aussi en place des garderies subventionnées, retirant les plus jeunes enfants à la garde de leur mère. En pratique, le droit fondamental des parents d’éduquer leurs enfants, selon leurs propres convictions, n’existe plus car le lavage des cerveaux, qui commence au berceau, est permanent.”
Dans la série des extensions à prévoir, une “évolution” du congé de maternité … qui pourrait bien être réduit à la durée du “congé d’accueil de l’enfant”.