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Démographie

La réforme des allocations familiales en 2014 a eu un effet négatif sur le nombre des naissances

La réforme des allocations familiales en 2014 a eu un effet négatif sur le nombre des naissances

Une étude en anglais d’une économiste de la Banque mondiale montre une corrélation flagrante entre la réforme de 2014 en France, qui conditionne les allocations familiales pour jeunes enfants au niveau de revenus, et le déclin de la fécondité, en particulier au sein des familles plus aisées.

Clairement le taux de (dé)croissance du nombre de naissances par an enregistre une rupture en 2014 :

Si on regarde les données brutes de l’INSEE on voit effectivement que quelque chose se passe en 2014. Après il est possible que ce soit une coïncidence. L’étude montre de manière convaincante que la réforme a eu un effet négatif en analysant les effets de seuils, une spécialité du législateur français. La probabilité d’une naissance chute de manière discontinue au seuil d’inégibilité aux aides. Sylvain Catherine souligne sur X qu’il semble assez peu vraisemblable qu’une telle politique soit financièrement bénéfique au pays vu qu’elle prive le budget de l’Etat et de la Sécurité Sociale de futurs contribuables pour des économies de bouts chandelle. 

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4 commentaires

  1. On a tous en tête l’idéologie malthusienne – simpliste – de nos “maîtres du monde”. Les problèmes viendraient d’une hypothétique surpopulation; ergo, il faut réduire les populations, en commençant par réduire les naissances avant d’accélérer l’achèvement des vies – celles des autres naturellement, pas celles de nos richissimes “bienfaiteurs” beaucoup trop précieuses…
    Cela évite de se pencher sur la véritable cause de nos difficultés: la corruption quasi généralisée des élites, liée à l’abandon des références chrétiennes. C’est patent dans les pays liés au paganisme ou à “d’autres” religions, et cela s’étend depuis quelques décennies en Occident.

  2. J’espère que l’on n’attend pas des sous pour “faire” des enfants. Devons-nous d’ailleurs “faire” des enfants ? Ne devrions-nous pas plutôt les accueillir dans l’émerveillement, ce qui se conçoit mieux que de planifier une naissance, qui de toute manière nous dépasse.
    Que l’État aide les familles, pourquoi pas ! Mais l’État est aussi occupé à tuer des enfants par avortement. Il paraît que c’est une urgence telle que cela nécessite une inscription dans la Constitution.
    Chers contributeurs du Salon Beige : l’État, c’est nous.
    Voulons-nous un État qui nous protège de notre conception jusqu’à notre mort naturelle et pas seulement dans la rue ? Voulons-nous continuer à laisser nos impôts, nos taxes, nos multiples cotisations dans les mains d’un État qui finance la mort programmée d’innocentes victimes ?
    Il serait urgent, pour nous aussi, de sortir de ce “en même temps” mortifère. Car si l’on est favorable au “droit” à l’avortement, il ne faut pas se plaindre de manquer d’argent pour payer nos charges familiales et… financer nos futures retraites.
    Par ailleurs, avec en 2022, 235.000 avortements d’une part et trois ou quatre cent mille entrées de migrants dans le même temps, il ne faudra pas s’étonner du… changement de population. Migration qu’il faut financer elle aussi.
    C’est un choix de société qui nous concerne tous.

  3. Et porcinet sudoripare s’est sans doute cru très malin en changeant la règle pauvre guignol

  4. Exactement l’inverse de la Hongrie. Viktor Orbán à institué une vraie politique d’incitation familiale avec diverses mesures très attractives pour les familles avec un résultat immédiat.
    Mais il est plus facile pour nos “responsables politiques” de taper sur la Hongrie (conformément aux directives de la pieuvre bruxelloise) que chercher à redresser la barre.
    Et ils corrigent ce déficit des naissances en important toujours plus d’immigrés légaux et clandestins qui, eux, remplissent toutes les conditions de ressources pour se reproduire à grande vitesse.

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