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Culture de mort : Euthanasie

La République des seringues

La République des seringues

Via Le Nouveau conservateur :

Lu sur LinkedIn (et reproduit avec l’aimable autorisation de l’auteur) ce texte du juriste François Vannesson sur l’euthanasie (en cours de débat à l’Assemblée):

Ils avancent masqués, bavards comme des croque-morts en reconversion, lestés de bons sentiments frelatés, parfumés à l’ambre tiède de la compassion industrielle.

Ils invoquent la « dignité » comme on maquille un cadavre pour une photo de noces posthumes, brandissent la « liberté » comme un scalp sur la hampe d’un état démissionnaire, et vous offrent le « choix » — ce faux-nez libertaire pour consentir à votre propre disparition — avec le sourire mécanique d’un thanatopracteur.

Ce texte, cette abjection législative, ce dérapage contrôlé vers le néant normatif, n’est rien de moins qu’une exécution morale collective, conduite avec la componction visqueuse des régimes qui tuent proprement.

À l’acte d’anesthésier la douleur, on substitue celui d’anesthésier les consciences.

C’est un crime emballé dans du coton, une violence en gants blancs, où la seringue est plus hygiénique que le couteau, mais la mise à mort n’en est que plus obscène.

Ils appellent cela « accompagner », mais c’est un abandon.

Ils disent « humanité », mais c’est un tri social.

Ils prétendent « protéger », mais c’est pour mieux déléguer l’expulsion des indésirables à une armée blanche de fonctionnaires médicaux.

Les mots, chez eux, ne servent plus à nommer, mais à camoufler.

« Aide à mourir », cette expression est un viol de la vérité. On n’aide pas à mourir. On supprime. On élimine. On précipite. Mais ils n’osent plus dire « euthanasie ». Trop frontal. Trop honnête. Trop laid pour leur morale photoshopée. Alors ils inventent une périphrase digne d’un manuel de propagande : un homicide administré avec un fond sonore de violon.

La loi, cet orfèvre des équilibres fragiles, devient ici bistouri de dissection sociale.

Ce texte ne réforme pas : il fracture.

Il ne complète pas : il inverse.

Il ne soigne pas : il trie.

L’architecture du droit français s’est toujours construite sur quelques piliers inviolables : l’indisponibilité du corps humain, la prévention du suicide, le refus du meurtre médicalisé.

En deux articles ciselés au scalpel de l’émotion, cette proposition pulvérise tout.

Le droit de mourir devient droit d’être tué.

Le suicide assisté devient prestation sociale.

L’euthanasie devient service public.

Ce basculement est juridique autant que moral. En prétendant encadrer une exception, on légalise une rupture. Le droit devient plastique, torsadé autour du pathos, du cas limite, de l’anecdote déchirante.

Ce n’est pas ainsi qu’on légifère. C’est ainsi qu’on abdique.

Ce texte est une capitulation normative, un chiffon mou trempé dans l’émotion publique.

Ils ont la mine grave, les formules propres, la parole compatissante. Mais c’est la mort qu’ils organisent. La mort à la carte. La mort sur ordonnance.

Vous avez mal ? Vous êtes seul ? Vous êtes vieux ? Vous coûtez cher ?

Pas de problème. Une solution est disponible. Une piqûre, un adieu, un sourire en coin. Et des papiers signés dans les règles de l’art.

On appelle cela le progrès.

Ce langage-là n’est pas neutre. Il est criminogène.

Chaque mot a été épilé, lessivé, désinfecté, jusqu’à ce qu’il perde sa puissance de dégoût. On ne dit plus l’atroce. On le murmure. On le parfume. La mort n’est plus tragédie, elle est produit d’appel. On la markete. On la démocratise. L’acte de supprimer un malade devient une innovation éthique, un progrès sociétal.

Les philosophes les plus cités sont les plus trahis.

Camus avertissait que le suicide est le seul problème philosophique vraiment sérieux. Il ne demandait pas qu’on le légalise. Il réclamait qu’on l’interroge.

Arendt aurait vu dans cette mécanique propre une nouvelle forme de désertion : tuer non pas dans la haine, mais dans la lassitude.

Ricoeur aurait vomi ce renversement des finalités du soin en orgie d’autodétermination factice.

Vous croyez que c’est un détail ? Que ce n’est qu’une avancée pour quelques cas extrêmes ?

Détrompez-vous.

L’histoire du droit n’est faite que de précédents qui s’enchaînent.

Ce qui commence dans la souffrance inacceptable finit dans la commodité sociale.

Ce qui débute pour quelques-uns se généralise par commodité.

Ce que l’on prétend exceptionnel devient banal à force d’usage.

Ils veulent faire de la mort un service public. Une prestation. Une délivrance personnalisée.

Et qui en sera le garant ?

L’État.

Celui-là même qui n’est plus capable de soigner dans les déserts médicaux, mais qui sait euthanasier avec ponctualité. Celui qui ne peut plus offrir de présence, mais qui vous promet un protocole.

L’indisponibilité du corps humain ? Jetée aux orties.

L’inviolabilité de la vie ? Dissoute dans une seringue.

La prohibition du suicide assisté, inscrite à l’article 223-13 du Code pénal ? Devenue lettre morte.

Le droit français ne tient plus debout ; il claudique, en titubant vers l’abîme, mené par ceux qui confondent progrès et capitulation.

Le plus grave n’est pas l’outrage, c’est la duplicité.

Le législateur feint de n’avoir rien détruit. Il parle d’ajout. D’exception. Mais en vérité, il a changé de paradigme. Ce n’est plus un droit de refuser l’acharnement. C’est un droit à obtenir sa propre mort, validée, légitimée.

Ce n’est plus une liberté négative — celle de dire non à des soins indus. C’est une liberté positive, facturée, réclamée, transformée en créance.

Or toute créance a un corollaire : un débiteur.

Qui ? Le médecin, l’État, la société.

Et ce poison n’est pas simplement normatif. Il est symbolique car une loi ne dit pas que ce qu’elle autorise. Elle dit aussi ce qu’elle valorise, ce qu’elle enseigne, ce qu’elle banalise.

Et que dit celle-ci ?

Que l’État ne sauve plus — il exécute.

Qu’il n’encourage plus à vivre — il valide l’extinction.

Qu’il n’aide plus à traverser la souffrance — il la transforme en critère d’élimination.

L’émotion, ici, est l’arme du crime.

On vous montre une agonie — une seule. On vous la filme. On vous la passe en boucle. Et puis on vous dit : « Voilà, c’est pour cela qu’il faut changer la loi. »

Comme si la norme suprême devait obéir au cas le plus spectaculaire, à l’anecdote la plus poignante.

C’est la tyrannie du pathos. La dictature du larmoiement.

Cette trahison n’est pas une erreur de plume. C’est une forfaiture méthodique. Car les auteurs du texte le savent. Ils ont lu les arrêts. Ils ont entendu les déontologistes. Ils connaissent l’avis 139 du CCNE, qui dit noir sur blanc qu’il serait éthiquement inadmissible d’introduire une telle loi sans généralisation préalable de l’accès aux soins palliatifs.

Ont-ils attendu ? Ont-ils investi ? Non.

Ils ont piétiné l’avis. Ils ont ouvert le bar à cyanure sans avoir construit la maison de soins.

Et la médecine, dans tout cela ?

Elle est là, écartelée, muette comme une vache à l’abattoir, sacrifiée sur l’autel d’une République lasse de soigner.

Le médecin devient l’auxiliaire d’une euthanasie standardisée. Il ne guérit plus, il achève. Le Serment d’Hippocrate est ici brisé comme une allumette.

« JE NE PROVOQUERAI JAMAIS DÉLIBÉRÉMENT LA MORT »,

disait-il.

Quelle ringardise !

Voici venu le temps des protocoles de fin de vie, avec dosage millimétré, mode opératoire, formulaire en ligne.

Et le pire, c’est que ceux qui résistent sont sommés de se taire.

Clause de conscience, disent-ils ?

Pour combien de temps encore ?

Quand le droit devient créance, la clause devient anomalie. On les désignera bientôt comme réfractaires, on les accusera d’abandon, on leur opposera le désir sacralisé du patient.

Le soin n’est plus un chemin ; c’est un couloir. Un corridor vers la seringue.

Si vous êtes trop malade, trop vieux, trop fatigué, trop seul, on vous proposera — tout en douceur — d’en finir.

L’humanité dans sa version Netflix. La mort Netflix. Avec anesthésie morale offerte.

Le médecin n’est plus là pour soutenir, mais pour valider une démission. La société se désengage ; le médecin tamponne.

Et tout cela au nom de la liberté du patient ?

Mais quel cynisme.

Les patients qui demandent la mort ne sont pas libres : ils sont désespérés. Leur volonté est une plainte. Un cri. Et qu’est-ce que cette loi fait de ce cri ? Elle le prend au mot. Elle le transforme en décret.

L’écoute véritable ne consiste pas à répondre au premier degré. Elle consiste à entendre au-delà. À percevoir l’ambivalence. À accompagner la métamorphose intérieure du malade qui, au fil des jours, change, vacille, revient. Mais ce que cette loi détruit, c’est la temporalité du soin. Elle remplace le compagnonnage par le compte à rebours.

Et les soins palliatifs, où sont-ils ?

Où sont passés ces havres de douceur, ces bastions silencieux où l’on accompagnait l’agonie avec tendresse, science et foi dans l’humain ?

Enterrés. Éborgnés. Dépecés par des décennies de coupes budgétaires.

À peine 20 % des patients qui en auraient besoin y ont accès.

La géographie est criminelle : selon que vous serez hospitalisé à Paris, à Cahors ou à Montluçon, la dignité de votre fin variera du tout au rien.

Mais pourquoi renforcer les soins palliatifs, quand on peut euthanasier ?

Pourquoi investir dans l’humain, quand on peut injecter ?

Un flacon coûte moins cher qu’une équipe pluridisciplinaire. Cette loi est une loi de gestionnaires. Une rationalisation de la fin de vie par la logistique létale. Ce n’est pas une avancée, c’est une réduction de coûts.

La vérité ?

On ne soigne plus parce qu’on ne sait plus. Parce qu’on ne veut plus. Parce qu’on préfère éliminer que d’accompagner.

Partout où les soins palliatifs sont dignes, humains, accessibles, la demande de mourir s’effondre. Elle se dilue dans la chaleur, dans la main tendue, dans le regard qui dit « tu existes encore ». Là où la médecine n’est pas qu’un protocole, là où le silence est habité, là où l’on continue de dire « je suis là », les mourants ne veulent plus mourir.

Ils veulent vivre jusqu’au bout.

La mécanique, car il y a toujours une mécanique, a déjà été huilée ailleurs. Et partout, elle fonctionne selon le même engrenage : on commence par les malades incurables, en fin de vie, en souffrance extrême. Et puis — comme un poison lent — la définition de l’intolérable s’étire. Les garde-fous deviennent bastingages en carton. Les mots changent. Les critères glissent.

Voyez la Belgique. On y a légalisé l’euthanasie pour les adultes. Puis pour les adolescents. Puis pour les enfants. En Suisse, des patients psychiatriques sans autre pathologie sont euthanasiés. Au Canada, un vétéran de guerre s’est vu proposer le suicide assisté faute de soins psychologiques adaptés. Au lieu d’un soutien, on lui a offert la mort en package.

C’est cela qui arrive lorsque l’État décide que certains désespoirs sont irréversibles.

On commence par autoriser, on finit par inciter. L’exception devient règle, le choix devient pression, la liberté devient dette. Et ceux qui survivent — vieillards usés, invalides oubliés, malades chroniques — commencent à se demander s’ils n’encombrent pas trop.

Ils finissent par demander.

Ce qui vient, si cette loi passe, ce n’est pas un progrès. C’est un trou noir éthique. Une société où l’on n’ose plus vieillir, où l’on n’a plus le droit d’être faible, triste, souffrant, coûteux, lent.

Une société qui autorise certains à mourir devient très vite une société qui pousse certains à ne plus vivre.

Les pays qui ont légalisé le suicide assisté ou l’euthanasie ont tous vu une chose : l’extension de ces pratiques à des cas non létaux, à des souffrances psychiques, à des existences fragiles mais pas condamnées. Et dans le même temps, les taux de suicide global n’ont pas baissé. Ils ont monté. Comme si le fait d’ouvrir les vannes de la mort avait libéré quelque chose de plus profond. Un nihilisme diffus.

À force de vider la mort de son poids, on l’a rendue légère comme une formalité.

À force de la vouloir propre, on l’a rendue inodore.

À force de vouloir en faire un droit, on en a fait un produit.

Désormais, on pourra mourir sans bruit. Sans déranger. En ligne, presque. Avec un protocole, une notice, une autorisation. Comme on résilie un abonnement.

C’est cela, au fond, que cette loi consacre : l’ultime victoire de l’individualisme.

Le suicide assisté, l’euthanasie, ne sont pas des choix libres. Ce sont les symptômes d’une époque qui a désappris à faire société. D’un monde qui a troqué la solidarité contre la sélection. Qui a préféré la propreté du néant à la saleté de la fraternité.

Ne vous laissez pas confisquer le sens des mots.

Dignité ? Ce n’est pas mourir sans vomir. Ce n’est pas mourir « quand on le veut ». La dignité, c’est le regard qu’on vous porte jusqu’au bout. La main qui ne tremble pas. Le silence qui n’abandonne pas.

La dignité, c’est ce que la société vous doit, même quand vous ne vous l’accordez plus.

Ce n’est pas de l’aide à mourir que nous avons besoin. C’est d’une aide à supporter la vie quand elle devient plus forte que nous. Ce n’est pas de protocoles létaux. C’est de soins, de paroles, de liens. Ce n’est pas d’une clause de sortie. C’est d’une communauté debout autour de ses membres les plus brisés.

Aux parlementaires, je dis :

Vous n’êtes pas là pour entériner le désespoir. Vous êtes là pour y faire barrage.

Vous n’êtes pas là pour fournir à l’État les moyens d’aider à mourir. Vous êtes là pour rappeler à l’État qu’il doit d’abord apprendre à ne pas abandonner. À financer, à soigner, à accompagner, à écouter, à tenir.

Et à tous les autres — médecins, citoyens, aidants, croyants, sceptiques, humains enfin — je dis : debout.

Ce combat n’est pas religieux, ni partisan. Il est vital.

C’est le dernier rempart contre l’effacement programmé de ce que nous avons de plus précieux : l’interdépendance. Le refus de se débarrasser des faibles. Le courage de ne pas précipiter la fin. La volonté, coûte que coûte, de rester humains jusqu’à l’ultime seconde.

Je ne veux pas d’une société propre, rapide et rentable.

Je veux d’une société qui souffre, qui lutte, qui pleure et qui accompagne.

Une société qui ne vous aide pas à mourir, mais vous oblige à vivre jusqu’à ce que la mort vienne par elle-même, naturellement, tragiquement, humainement.

Trop, c’est trop.

Trop de lâcheté enveloppée de mièvrerie.

Trop de barbarie emballée dans des papiers parfumés de « dignité » et « choix éclairé ».

Trop de renoncements masqués sous des mots ronds comme des pierres tombales.

Il est temps de compter les vivants. Il est temps de se lever.

Car il s’agit bien d’un appel aux armes morales. D’un soulèvement pacifique mais intraitable contre cette légalisation du vide.

Ce projet de loi n’est pas amendable. Il est irrecevable. Irrécupérable. Incompatible avec l’idée même d’une société humaine digne de ce nom.

Qu’on ne vienne pas nous dire que refuser cette loi, c’est vouloir l’acharnement thérapeutique. C’est un mensonge. Le refus de tuer n’a jamais impliqué le refus de laisser mourir.

La France possède déjà un arsenal juridique de grande qualité en matière de fin de vie : limitation ou arrêt de traitement, sédation profonde continue, directives anticipées, collégialité.

Ce qui manque, ce n’est pas une nouvelle loi — c’est l’application de celles qui existent.

Ce qui manque, ce sont des soins palliatifs accessibles à tous, partout, dignes, financés, respectés.

Ce qui manque, c’est du temps, de l’écoute, du lien.

Ce qui manque, ce n’est pas la mort — c’est la tendresse.

Mais voilà : cela coûte. Cela oblige. Cela engage. Cela suppose que nous nous comportions en société, pas en tribu d’hédonistes pressés. En civilisation, pas en horde d’autonomes jetables.

Or cette loi n’est pas le fruit de la compassion — elle est l’aboutissement logique de notre fatigue collective à être humains.

Il faut que cela cesse. Il faut nommer la chose pour ce qu’elle est : un effondrement. De notre vision de l’homme, de notre responsabilité politique, de notre culture de la finitude.

Car cette loi, si elle passe, ne sera pas seulement une loi nouvelle. Elle deviendra la pierre angulaire d’un nouveau régime moral. D’une nouvelle ontologie. Celle où l’individu-roi peut réclamer la mort comme un dû. Où la société, lassée d’aimer, répondra : « Va en paix. Tu dérangeais. »

Et c’est à nous, maintenant, d’arracher le masque. De profaner cette imposture. De rappeler ce que c’est qu’une société humaine.

Rappeler que la vulnérabilité n’est pas une tare, mais une condition commune.

Que la fin de vie n’est pas une gestion, mais une épreuve partagée.

Que le malade ne doit pas être éliminé, mais embrassé — jusqu’au bout.

Que la loi n’est pas un distributeur de volontés individuelles, mais le sceau du commun. Le dernier barrage. Le garde-fou.

À tous les soignants, les philosophes, les citoyens, les élus encore éveillés : cette loi ne doit pas passer.

À tous les partisans du soin et non de l’éjection, du compagnonnage et non de la seringue : unissez-vous.

À ceux qui croient encore en la fraternité, en la parole, en la main posée sur l’épaule au lieu de l’aiguille dans la veine : faites entendre votre voix.

Ce combat est politique, il est de civilisation et si nous ne le menons pas aujourd’hui, demain il n’y aura plus rien à défendre dans notre devise Républicaine — car il n’y aura plus que des individus isolés, invités à mourir dès qu’ils deviennent pesants et la véritable fraternité aura disparu.

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3 commentaires

  1. La famille détruite, l’individualisme sont les premiers responsables de l’isolement du malade . L’euthanasie est vécu comme un du, qui décide le malade ou l’entourage ?

    l’euthanasie a une répercussion sur tout l’entourage, amis et familles.
    Comme pour l’avortement ont mettra ces conséquences douloureuses sous le tapis

  2. ” Ils connaissent l’avis 139 du CCNE, qui dit noir sur blanc qu’il serait éthiquement inadmissible d’introduire une telle loi sans généralisation préalable de l’accès aux soins palliatifs.”
    Effectivement , l’avis du CCNE est on ne peut plus clair sur cette question de faire une loi sur le droit à mourir!
    On ne comprend pas qu’une telle loi soit remise dans les tuyaux dès lors que la loi imposant la généralisation des soins palliatifs ne soit , dans les faits, aboutie.
    Les législateurs devraient renoncer avant d’aborder ce type de loi parfaitement immature dès lors que les soins palliatifs ne soient accessibles à tous.
    Difficile de ne pas admettre que la mise à l’ordre du jour du parlement de cette loi sur l’euthanasie ne soit une forfaiture!

  3. Quelle pantalonnade que cette loi, les mêmes qui hurlaient au nazisme sont devenus des nazis, je m’explique. La gauche en particulier criait haro sur les nazis, sauf qu’elle a oublié que le nazisme est socialiste comme la gauche est au minimum socialiste. Le nazisme n’est pas mort, il est en train de renaître de ses cendres. Les gauches plurielles étaient contre les fours crématoires, mais les FM en général de gauche ont voulu supprimer les cimetières et ont inventé les crématorium (ça fait plus propre, mais pouvez-vous me donner la différence entre un four crématoire inventé par la révolution française (les FM ne sont-ils pas les dignes descendants des tueurs de la révolution?) et un crématorium? c’est plus soft, peut^-être mais le résultat est le même. Ces même gauchiasses hurlaient comme des porcs qu’on saigne contre la solution finale des nazis mais que veulent-ils aujourd’hui si ce n’est euthanasier, Tuer des innocents tout comme l’étaient les juifs et autres non aimés du régime nazi , la boucle est bouclée, les gauchiasses ont remis au goût du jour le nazisme dans toute sa splendeur: on tue l’enfant à naître ce que ne font même pas les animaux et on tue les vieux parce qu’ils gênent et coûtent cher, après on tuera les handicapés, ceux qu’on juge fous, les enfants etc etc etc. Quel monde merveilleux ! et si on euthanasiait ceux qui veulent euthanazier les autres ?Mince euthanasier c’est tuer et ça contrevient au 5° commandement : “Tue ne tueras pas” ce qui devrait être affiché sur tous les bâtiments publics et surtout les hôpitaux!

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