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Europe : politique

La riposte des agriculteurs contre les politiques anti-agricoles de l’UE prend de l’ampleur

La riposte des agriculteurs contre les politiques anti-agricoles de l’UE prend de l’ampleur

Après les formidables manifestations des agriculteurs allemands à Berlin, les agriculteurs français manifesteront à Bruxelles le mercredi 24 janvier. Menée par la Coordination Rurale, une manifestation débutera place du Luxembourg à 15h00.

Ces derniers mois, les agriculteurs de toute l’Europe ont manifesté. Aujourd’hui, c’est au tour des agriculteurs français de se rendre au Parlement européen le mercredi 24 janvier pour protester contre les hausses de taxes et l’augmentation des coûts du carburant et de l’alimentation animale. Leur riposte contre la guerre de l’Union européenne contre l’agriculture fait suite aux manifestations massives des agriculteurs allemands au cours des dernières semaines. Ces manifestations, qui ont culminé devant la porte de Brandebourg à Berlin, ont été retransmises dans le monde entier. Plus de 5 000 tracteurs et 30 000 personnes – dont des transporteurs, des restaurateurs, des chasseurs et des milliers d’Allemands ordinaires – ont participé à la manifestation contre l’attaque permanente contre l’agriculture et le mode de vie rural des Allemands. Un sondage réalisé par l’un des principaux journaux berlinois a révélé que 65 % des personnes interrogées se rangeaient du côté des agriculteurs.

Les manifestations allemandes font suite à des manifestations similaires en Irlande, aux Pays-Bas et en Belgique, pour n’en citer que quelques-unes. Mardi, les agriculteurs français se sont de nouveau mobilisés : plus de 1 000 tracteurs se sont rassemblés à Toulouse pour protester contre les hausses de taxes et l’augmentation des coûts du carburant et de l’alimentation animale.

Les agriculteurs européens se rendent compte que, malgré d’importantes différences entre les pays, leur sort souffre d’un problème commun : l’excès de zèle de l’UE en matière de politiques vertes et son manque d’intérêt, voire son mépris, pour les agriculteurs et les personnes ordinaires qui vivent dans les communautés rurales. Les décrets de l’UE détruisent le mode de vie rural, qu’il s’agisse des restrictions sans cesse croissantes sur l’utilisation des engrais et des pesticides, des exigences insensées de consacrer des terres agricoles à des zones non productives ou de l’énorme fardeau administratif que représente la nécessité de prouver le respect des réglementations environnementales.

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4 commentaires

  1. La question n’est pas de savoir si la révolte contre les Khmers verts de l’UE va avoir lieu mais quand ?

  2. Contre les tracteurs en masse, il n’y a pas grand chose à faire.
    Dans le petit supermarché du quartier, très peu de fruits et légumes locaux : pourquoi les cultivateurs n’organisent-ils pas des dépôts.

  3. le gros problème c’est que dans la plupart des départements il y a le syndicat FNSEA qui fait la pluie et le beau temps et n’accepte pas que les autres syndicats viennent manifester parce qu’eux veulent garder le monopole et ce sont eux qui vont discuter avec macron et consort mais comme les deux sont pourris les paysans se font avoir. Apparemment il y a un vent de fronde qui est en train de monter et les paysans ne veulent plus les écouter parce qu’ils savent que ce sont des traitres, tout pour eux et leurs copains et rien pour les autres surtout s’ils sont plus petits en terme de surface. Gageons qu’ils sortent de ce carcan et ce serait marrant que les paysans d’aujourd’hui fassent trembler l’EURSS alors que ceux de l’époque de Maastritch avaient voté en masse pour ce machin on voit où ça les a menés.

  4. Il est symptomatique que ce soit la Coordination Rurale qui devienne le fer de lance de cette contestation. C’est le seul syndicat agricole avec une politique cohérente d’équilibre par rapport à la FDSEA dominatrice vendue à l’administration et à l’agro-business et la confédération paysanne vendue au modèle soviétique.
    La technocratie européenne est une chose mais la technocratie française du ministère de l’agriculture est pire encore, ce en totale collusion avec la FNSEA.
    En témoigne le nouveau décret sur l’enveloppe de 14 M€ pour financer les syndicats agricoles et la part de 75% accordée à la FNSEA.
    “Le loup et le chien” de La Fontaine met en évidence cette marque du collier.
    Suivez la laisse pour savoir qui est à l’origine du problème…

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