Lu dans Présent :
"Alors que la Russie retire progressivement la quasi-totalité de ses experts et conseillers de la Syrie, c’est maintenant le ministre adjoint des Affaires étrangères russes, Mikhaïl Bogdanov, qui a clairement fait savoir à l’ambassadeur du Liban à Moscou qu’il est plus que temps de sortir de l’impasse institutionnelle. Que le président du Courant Patriotique Libre Michel Aoun, allié chrétien du Hezbollah et de Bachar el Assad, mette de côté ses ambitions présidentielles, et qu’il s’emploie plutôt à convaincre ses « alliés » d’assurer enfin le quorum parlementaire nécessaire à l’élection du prochain président de la République !
Mikhaïl Bogdanov a insisté sur l’intérêt particulier que porte Vladimir Poutine à la situation du Liban et au fait que la présidence de la République soit nécessairement attribuée à un chrétien selon la Constitution libanaise et sur la responsabilité des puissances régionales dans la résolution de cette impasse institutionnelle – ajoutant que le soutien de Téhéran aux exigences d’Aoun n’est pas justifié. Il a également mis en garde contre un « entêtement insensé » du chef du CPL, qui pourrait bien lui faire perdre d’autres nominations en cours de négociation, comme celle de son gendre le général Chamel Roukoz à la tête de l’armée libanaise."
JPO
Le lâchage d’Assad par Poutine est une conséquence indirecte de la guerre en Crimée. Pour compenser les sanctions économiques des Occidentaux, il a dû aller frapper à la porte des Etats du Golfe qui ont alors posé leurs conditions. Pas simple…