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France : Société

La Saint-Cyrienne demande de l’aide pour un capitaine de gendarmerie condamné à 7 années de prison

La Saint-Cyrienne demande de l’aide pour un capitaine de gendarmerie condamné à 7 années de prison

L’histoire est dramatique. Ce jeune saint-cyrien est père de trois enfants âgés de 5, 3 et 1 an et sa femme se retrouve seule à gérer cette famille nombreuse. Cette affaire est passée inaperçue alors qu’il s’agit d’une affaire similaire à celle qui a entraîné la mort du voyou Nahel.

Condamné à 5 ans de prison dont seulement 2 fermes en mai 2023, il a été condamné en appel à 7 années de prison ferme en octobre 2023. Pourquoi une telle aggravation de la peine à votre avis ? Il s’agit de l’effet “émeutes” conjugué à l’hostilité d’une justice qui ne défend plus les forces de l’ordre.

Voici le message de la Saint-Cyrienne pour expliquer la situation :

Le 10 octobre l’un des nôtres a été condamné à sept ans de prison fermes pour meurtre. La cour d’appel de Lyon a considéré que le capitaine Dobritz avait intentionnellement donné la mort à un homme. Cette peine est-elle surprenante ? Non, même plutôt clémente pour un tel crime. Après tout un capitaine de gendarmerie n’est pas au-dessus des lois et se doit d’assumer ses fautes.

Alors votre premier réflexe va être de consulter internet pour en savoir un peu plus sur cette regrettable affaire qui vient ternir l’image iconique de notre noble institution auprès de nos concitoyens. Vous allez trouver une multitude d’articles de différents journaux (…) Y apparaissent toujours les mêmes éléments.

Après une course poursuite un binôme de gendarmes bloque un véhicule avec des plaques signalées volées, une vidéo montre alors un gendarme, à pied, tirer sept fois sur la voiture qui recule entrainant le décès du conducteur. Effectivement, c’est accablant d’incompétence. En fait ces articles sont un copié-collé d’une dépêche AFP du bureau de Lyon qui, sans avoir envoyé de journaliste lors du procès, a interrogé les avocats pour la rédiger. Celui des parties civiles va, lui, monopoliser la parole pour raconter une version erronée des évènements développée dans le prétoire.

La réalité des faits est quelque peu différente. Le 11 mars 2018 vers 20h45, de nuit, sur la commune de Baie Mahault en Guadeloupe les gendarmes sont appelés par une femme qui vient de reconnaître sur une voiture inconnue ses plaques minéralogiques, volées quelques jours auparavant. Dans l’urgence et en prévoyant la mise en place de son dispositif d’interception le capitaine Dobritz, commandant la brigade, décide de se rendre sur place avec un autre gendarme pour procéder à la certification du renseignement (…) Ils repèrent finalement le véhicule stationné tous feux éteints mais sans pouvoir formellement lire le numéro, ils décident d’aller l’inspecter le pensant inoccupé. C’est en arrivant à sa hauteur qu’ils constatent qu’un individu recherché se trouve à l’intérieur.  La décision d’interpellation est aussitôt prise.

Le gendarme s’arrête devant la voiture et le capitaine, en tenue, descend, dégaine son arme, la pointe sur le conducteur en faisant les sommations « Halte gendarmerie » pour l’obliger à se soumettre à la force publique. Malheureusement ce dernier démarre brusquement et tente de passer une vitesse faisant rugir le moteur en même temps que les phares s’allument, le capitaine qui se trouve devant est persuadé qu’il va se faire écraser contre son propre véhicule. Il fait un pas de côté et ouvre le feu. Deux coups très rapprochés comme on le lui a enseigné.  Le conducteur est mortellement touché mais réussi malgré tout à enclencher la marche arrière, la voiture recule alors vivement, le capitaine poursuit son intervention ignorant le résultat de son premier tir et avance vers l’objectif en essayant de le stopper en tirant dans la roue et le capot moteur, deux impacts y seront retrouvés sur les cinq coups tirés.

Il existe effectivement un enregistrement vidéo, sans le son, qui capture la scène non pas au tout début de l’action mais à partir du troisième coup lorsque le tireur avance pour tenter d’immobiliser le véhicule qui recule à vive allure.  Seulement trois flashs sont visibles. Évidemment le poids de ces images est bien différent de ce qui est faussement présenté comme la preuve infaillible de la commission d’une nouvelle violence “policière“ en insinuant qu’elle montre un gendarme tirer 7 fois sur un conducteur en train de reculer.La fouille de la voiture démontrera, entre autres éléments, qu’un pistolet automatique de 9mm alimenté et chargé se trouvait positionné entre le siège et la console avant.

La personne décédée est un délinquant niçois, multirécidiviste, vivant sous un faux nom en Guadeloupe alors qu’il était l’objet de deux mandats de recherche, l’un de Grasse et l’autre de Nice. À la suite de son décès sa compagne a repris son trafic de stupéfiants entre l’ile et la métropole pour lequel elle sera d’ailleurs condamnée à 18 mois de détention.

Alors comment peut-on expliquer une telle interprétation des faits ? Qu’est ce qui fait que les jurés et les juges ont lourdement condamné un soldat de la loi censé œuvrer, comme eux, à la défense de la société ? Comment la détermination, l’abnégation ou le sens de l’engagement dans ce qu’il a de plus noble, inculqué tout au long de sa formation, ont pu être caricaturés voire moqués par des magistrats ?  Dépeignant le capitaine Dobritz comme un prédateur froid, un chasseur, refusant de laisser échapper sa proie, son trophée.  L’instant d’après lui reprochant, à l’inverse, d’être un chien fou se comportant en cow-boy irresponsable ?

Les récents évènements ayant conduits au déclenchement d’émeutes dans de nombreuses villes et a une hystérisation médiatique au sujet des violences dites “policières“ ont probablement créé un contexte délétère aux forces de l’ordre, en général et au traitement des affaires impliquant l’usage des armes à la suite d’un refus d’obtempérer, en particulier.  Certains serviteurs de l’état se retrouvent broyés dans une véritable tectonique des plaques due à la polarisation des forces politiques qui se radicalisent autour de sujets censés être représentatifs de leur vision de la société.

Malheureusement, pour certains, un jeune officier Saint Cyrien de 33 ans, père de trois enfants, catholique pratiquant et excellemment noté par ses chefs, représentant les valeurs d’engagement absolu au service de l’état est terriblement réactionnaire. Il retarde l’éclosion d’un nouveau monde plus juste et plus libre. Leur discours outrancier fait de violence et de fureur mérite-t-il d’être entendu ? Oui et nous sommes en partie là pour le garantir.

Mais aujourd’hui qui se souvient d’Arnaud Beltrame dans le vacarme Adama Traoré ? Demain qui se souviendra de Romain Dobritz ? Nous ! Nous ne l’abandonnerons pas !

Il est maintenant incarcéré au centre pénitentiaire de Villefranche dans un environnement extrêmement hostile pour un gendarme. Il fait face, il est debout, il mène un terrible combat dans des ténèbres inconnues. C’est un guerrier, il n’a pas le choix, il doit retrouver sa famille.

Nous nous devons de penser à lui, souvent, car il porte seul ce qui a fait la grandeur de notre institution. Ne jamais renoncer, quel qu’en soit le prix, à la mission confiée. La sienne maintenant est de rétablir son honneur et sa probité. Souvenez-vous de la phrase rituelle entendue un soir de triomphe, nous sommes debout, nous relèverons l’homme et nous l’aiderons dans sa mission, même si, parfois, nous devrons le porter !

Si la grande famille des Saint-Cyriens se mobilise parce qu’il est des leurs, alors la grande famille chrétienne devrait également se mobiliser pour soutenir ce père de famille catholique pratiquant !

Une cagnotte a été ou verte pour “aider Maëlle et ses trois enfants avec la discrétion qui convient mais dans tous les domaines où nous avons des leviers d’action, notamment sur le plan financier, sans oublier la question du logement puisque Maëlle devra se reloger à partir de l’été 2024 (…) En corollaire, nous nous proposons d’assister Romain Dobritz dans une perspective de repositionnement professionnel, une fois sa peine effectuée. Nous appelons ici plus particulièrement votre attention sur la question financière puisque Maëlle doit faire face à des charges croissantes alors qu’elle ne  bénéficie plus de la solde de son époux et qu’elle doit se consacrer seule à ses jeunes enfants.”

Le lien vers la cagnotte à faire circuler.

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5 commentaires

  1. Ahurissant !
    si c’est un jury de jurés qui a prononcé cette condamnation, cela confirme que le choix des jurés est désormais très orienté. Et plus du tout représentatif du pays.

  2. Le Capitaine Dobritz a visiblement été condamné pour éviter de nouvelles émeutes insurrectionnelles semblables à celles qui ont suivi l’affaire Nahel. Dans les 2 cas, il s’agit d’un représentant de l’ordre, détenteur de la force légale, qui a agi pour arrêter un individu multirécidiviste et menaçant, agissant au mépris du respect de l’ordre public et en dépit des sommations réglementaires.
    Dans les 2 cas, c’est une famille jetée à la rue. Et dans les 2 cas, le “hasard” condamne un Catholique pratiquant.

  3. “Si la grande famille des Saint-Cyriens se mobilise parce qu’il est des leurs, alors la grande famille chrétienne devrait également se mobiliser pour soutenir ce père de famille catholique pratiquant !”

    Oui mais cette “grande famille” ne coche pas les nouveaux critères énoncés par le Pape pour mériter une bénédiction …

  4. Oui, mais si la gendarmerie et plus généralement la police “détiennent la force légale”, cette force légale n’est pas destinée à protéger la population, contrairement à ce dont on nous rebat les oreilles (et contrairement à ce qui motive l’engagement de leurs membres), mais à protéger les institutions. Or si la crapule que cet officier a éliminée (et il a bien fait) était bel et bien une menace pour la population, les institutions, elles, s’en accommodaient très bien, et ce sont au contraire les émeutes qu’aurait pu entraîner son élimination qui auraient mis les institutions en danger. D’où la sanction.

  5. Une décision initiée par les peurs. Dés lors, il est préférable de rester très poli avec les récidivistes, les délinquants de tous poils et les trafiquants. Les débats de justices sont corrompus. Un représentants de l’ordre publique et de la loi est condamné parce qu’il fait son boulot. Les FM*** qui gèrent le “bazar” sont tranquilles, y a pas d’émeutes. Je n’y vois que de la honte. Tout ce qui est grand péri, si ceux qui en héritent sont petits.

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