Pour débattre d’un sujet méconnu, rien de mieux que d’aller voir sur place. La SFAP, Société française d’accompagnement et de soins palliatifs, propose, aux 150 citoyens sélectionnés de la Convention, une immersion d’un ou deux jours au sein d’une structure de soins palliatifs pour mieux appréhender les réalités de la fin de vie :
Les soignants de soins palliatifs ont pris connaissance hier soir des modalités d’organisation et de calendrier de la future Convention Citoyenne sur la Fin de Vie. Ils saluent la composition équilibrée du Comité de Gouvernance et adressent leurs encouragements à sa présidente, Claire Thoury. Ils la soutiendront dans sa volonté clairement exprimée de parvenir à un débat démocratique, serein et riche.
Alors que la question soumise aux citoyens s’attachera à interroger « Le cadre de l’accompagnement de la fin de vie », il est prioritaire que chaque participant puisse rencontrer les soignants et les patients qui sont les premiers concernés.
Pour cela, et afin de mieux appréhender la réalité de la prise en charge de la fin de vie aujourd’hui en France, la Société Française d’Accompagnement et de Soins Palliatifs (SFAP) propose de prévoir pour chacun des 150 citoyens sélectionnés une immersion pendant 1 ou 2 jours au sein d’une structure de soins palliatifs. La SFAP se met à la disposition du Comité de Gouvernance pour l’aider à organiser ces immersions.
Enfin, concernant le calendrier et alors que la durée de 6 mois a été avancée à plusieurs reprises par différents membres de l’exécutif, la SFAP regrette que cette Convention ne puisse se réunir que 4 mois.
Pour Claire Fourcade, la présidente de la SFAP « La Convention Citoyenne qui s’ouvre est cruciale. Avant de pouvoir juger de la pertinence du cadre d’accompagnement en fin de vie, il me semble essentiel que les citoyens sélectionnés partagent du temps au sein des services de soins palliatif au contact des soignants qui pratiquent ce cadre au quotidien, et également au contact des personnes en fin de vie que nous souhaitons tous accompagner de notre mieux. Ce débat doit avant tout être concret, pratique et proche de la réalité du terrain ».