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Culture de mort : Avortement

La société devrait davantage aider les femmes à éviter le recours à l’avortement

De Jacques Bompard :

6a00d83451619c69e201b7c7d5bed1970b"J’ai découvert avec consternation que le gouvernement avait jugé utile de renforcer sa propagande en faveur de l’avortement. Des publicités diffusées en soirée à la télévision, des interventions dans les milieux scolaires, une tentative de « buzz » orchestrée sur les réseaux sociaux, le gouvernement socialiste a décidé de multiplier le nombre d’avortements.

Le gouvernement socialiste n’a eu de cesse de s’attaquer aux lois naturelles depuis l’élection de François Hollande à grands renforts d’articles des lois santés. Pire, je fus conspué par la quasi-totalité de l’hémicycle quand j’osais rappeler lors de l’hommage public à Simone Veil qu’elle regrettait elle-même l’évolution de l’avortement.

Aujourd’hui personne n’a de difficulté à accéder à l’avortement en France, c’est plutôt celles qui cherchent une oreille compréhensive et une intelligence de la société pour accueillir la vie, qui souffrent. Rappelons par ailleurs la prégnance du planning familial dans cette marque totalitaire, alors que celui-ci vient de devoir admettre qu’il vendait des fœtus et des organes d’enfants à des institutions privées aux Etats-Unis.

J’avais proposé lors de la dernière session parlementaire une proposition de loi de promotion des solutions alternatives à l’avortement. J’écrivais en son exposé des motifs :

« La souffrance psychologique des femmes est tacite et ne veut pas être reconnue car des ornières idéologiques l’interdisent. Pourtant, selon un sondage de l’IFOP de 2010, 83 % des Françaises estiment que l’interruption volontaire de grossesse « laisse des traces psychologiques difficiles à vivre pour les femmes » et qu’ « Au-delà des seuls aspects physiologiques, l’interruption volontaire de grossesse demeure un événement souvent difficile à vivre sur le plan psychologique. Cette dimension, si elle est volontiers mise en avant, manque d’éclairage objectif et scientifique ». Face à cette souffrance, 60 % des Françaises estiment que « la société devrait davantage aider les femmes à éviter le recours à l’interruption volontaire de grossesse » (sondage IFOP de 2010). Ces souffrances doivent être écoutées et non étouffées par une solution unique dévastatrice pour la femme ou l’homme qui a permis la création d’un nouvel être. »

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