Le bonsaï de chêne est la version réduite du chêne. Ce qui fait dire à un lecteur du Salon beige que la nature des exactions des ennemis internes de la France semble assez semblable à la technique du bonsaï : on élimine la racine pivot, on sectionne ici ou là des racines, on trafique la terre, on réduit l'espace disponible pour les racines puis on donne les nutriments que l'on choisit, on scarifie le tronc, on tord les branches on réduit les feuilles, tout cela pour obtenir le nain que l'on veut réduire à l'esclavage de nos fantaisies.
C'est ce qu'on veut faire et que l'on fait de la France que l'on veut réduire à l'état de nain. Toutefois cela rappelle également le livre des Macchabées, ou les fidèles étaient un nombre extrêmement restreint noyés dans un peuple réduit à l'état de bonsaï par les grecs.
oh!
c’est assez parlant,mais je déteste les jurons, et la complaisance avec la perversité, même chez franquin.
d’ailleurs l’un ne va jamais sans l’autre.
comment on libère un bonsaï ? avec du courage, en aillant sans nul doute par peur de recevoir des tartes et de distribuer raclées et coup de lattes à ceux qui nécessiteux, en manquent
il y a un devoir de colère, car la colère n’est peccamineuse que lorsqu’elle est disproportionnée, ce n’est au départ qu’une passion humaine, neutre en soi, comme l’enseigne saint Thomas d’Aquin. on peut pécher par excès de colère et par habitus peccamineux de cet excès, qui mène à la cruauté et à la bestialité, mais et on l’oublie trop souvent avec la morale de souffreteux que l’on nous a distillé à la place de la vraie, que l’on pèche beaucoup par manque d’audace, de courage, et donc d’irrascible (du latin ira, la colère), la colère mobilise les forces et elle n’est pas la haine irrationnelle du bien et du vraie.
quelqu’un qui est incapable de colère n’est pas un saint, mais un handicapé, notre seigneur lui-même se met en colère contre les profanateurs du temple de Dieu, et c’est par zèle de justice ! l’impavidité est une tare, pas une condition de sociabilité.
rien n’est perdu nous ne sommes pas des plantes vertes, et puis il y a la grâce qui peut créer à chaque instant les forces, les conditions et les victoires qui nous ont été volées par la perversité et ceux qui s’y enfoncent.
un mouton ne fait pas de musculation, et il ne garde pas de bons réflexes, il n’est jamais prêt à faire face. et vous ?