Dans Présent, Caroline Parmentier relève cette phrase prononcée par Jean-François Copé, qui s'est opposé à l'enseignement du gender :
"« C’est comme si on présentait dans les manuels d’économie la théorie marxiste comme une vérité scientifique » (sic).
Elle est bien bonne. Il le fait exprès ? C’est de l’humour ? Jean-François Copé ignore vraiment que cet exemple n’a rien d’une boutade ? Un ministre de l’Education nationale, Gilles de Robien en 2007 et un ancien ministre de l’économie, Francis Mer et combien d’autres ont dénoncé les « cours de marxisme » dispensés en classe par plusieurs manuels d’économie scolaire. Leurs propos avaient provoqué la colère des syndicats de gauche et d’extrême gauche : interdiction de parler de ça et circulez, y a rien à voir.
[…] L’entreprise est toujours infréquentable, sans aucune «utilité générale» mais uniquement «guidée par une logique de rentabilité» : dans le Bréal de terminale, la seule illustration du chapitre sur les stratégies internationales des entreprises est une photographie de manifestation contre les délocalisations. Une caricature montre un patron fumant un gros cigare et déclarant à l’un de ses ouvriers : «Quand je vous demande si ça va, je ne vous parle pas de votre santé… mais de votre rentabilité» ! Dans le Bréal de première, c’est Karl Polanyi, économiste socialiste hongrois, qui est cité en tête de chapitre comme un grand oracle. […] Selon le manuel Hatier, «la main invisible qui guide les forces de marché est surtout aveugle, elle ne voit pas les pluies acides, le trou dans la couche d’ozone et l’effet de serre». Dans le Bréal, haro sur les Etats-Unis et spécialement la politique de Reagan.
Dans ces manuels, seul l’Etat est présenté sous un jour rassurant. «Il occupe une place disproportionnée et son action est clairement valorisée», relève Nicolas Lecaussin de l’Institut français pour la recherche sur les administrations publiques. Les manuels font la part belle aux inégalités sociales de revenus, de patrimoine, d’accès aux soins, d’inégalité des sexes. L’appartenance sociologique des Français prédestine leur avenir : le Nathan de terminale étudie «la destinée des filles et des fils de cadres et d’ouvriers», «l’obtention du baccalauréat selon la génération et le milieu social», etc. Selon ces livres, tout est figé dans l’inégalité. On imagine l’impact sur les populations issues de certaines cités. La lecture de l’économie ne se fait qu’en termes de classes sociales. Prolétaires de tous les pays, unissez-vous ? Un article du Hatier explique comment le secteur des services à la personne favorise «le retour des domestiques et des serviteurs». […] Et vive l’altermondialisme, un incontournable du Magnard de terminale."
lève-toi
Lire les ouvrages de Léon de Poncins, ou de Marcel Clément ( ce dernier est difficile à trouver ” le communisme face à Dieu) ) ces deux livres sont des chefs-d’oeuvre d’information sur l’horreur communiste.
L’école reste celle des Jules ( surtout du Ferry) ” notre but n’est pas d’apprendre à lire, écrire, ni à compter,mais il entre chez nous un fils de Chrétien et il en sort un renégat”.
On peut ajouter l’ignoble devise maçonnique Carbonari : ” Faites des coeurs vicieux, et vous n’aurez plus de Chrétiens”, tout se tient, le but final, c’est détruire l’image de Dieu dans l’âme pure des enfants, et les conduire au final à la damnation éternelle.
hugain
L’analyse est tout à fait exacte, je le sais pour avoir eu à utiliser ces manuels.
L’expérience montre aussi qu’il vaut mieux éviter pour les concours de recrutement de enseignants, certains auteurs (Barre, Hayeck etc)
Maurice Allais seul prix Nobepl d’Economie français est totalement inconnu des élèves de la filiere ES
Bourbonnaise
Il n’y a pas que les cours d’économie. Jetez un coup d’œil sur les manuels d’espagnols de Lycée pour vous faire une idée…
lebourg
lebourg
Je ne sais pas si c’est toujours imposé, mais “de mon temps” un plan de rédaction devait s’articuler en trois parties : thése, antithèse, synthèse, selon le bon vieux schéma marxiste.