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Tribune libre

La Transmission …une faillite française

La Transmission …une faillite française

Depuis la guerre de 1870, la France n’a eu de cesse d’appuyer l’éducation des générations à venir sur les dangers du passé. Elle éveillait les consciences et formait les esprits dans une transmission. Les uns parlaient de cette guerre aux générations qui durent subir celle de 1914-1918. Celles-ci transmirent le danger de la guerre aux futurs combattants de 1940-1945. Ceux-là même transmirent à leur tour, éduquèrent à leur tour à ma génération. C’était facile. Le nombre astronomique de soldats tués, l’holocauste, le comportement des combattants japonais …et celui de l’armée rouge lors de sa reconquête de la Pologne et surtout de l’Allemagne nous firent prendre conscience des méfaits et des crimes dont les hommes et les idéologies sont capables.

Quant à nous …Nous avons transmis le ‘Plus jamais ça !’ Et il le fallait faire, ô combien !

Nous avons transmis aussi la crainte de l’expansionnisme soviétique et communiste …mais sans en subir grandement les effets. Pire, parallèlement à cette crainte, la décolonisation, le Concile Vat II, la laborieuse construction européenne et celle de l’État d’Israël occupaient l’actualité.

Et nous avons failli.

Nous avons failli parce que hormis le ‘Plus jamais ça !’, des forces de gauche niaient nos autres craintes, nos points de structuration de l’esprit. Elles niaient que le communisme soit une horreur absolue… Elles affirmaient que toutes les civilisations ou toutes les religions se valent, etc. Elles ont participé et même crée la déstructuration des consciences.

Notre faute à nous, la Droite, est de l’avoir laissé agir : Nous leur avions laissé la culture et l’éducation. Nous avons laissé aux pieds rouges et aux mouvements marxistes la possibilité d’éduquer et d’enseigner. Culpabilisés par la colonisation au lieu que d’en être fiers, nous avons ouvert les portes de notre maison et abaissé la herse de la conscience des générations suivantes. La herse qui dût les prémunir contre le communisme, contre le ‘tout se vaut’, contre ‘l’interdit d’interdire’. Nous l’avons aussi baissée contre la barbarie de la charia dans les sociétés où régnait l’Islam …et contre son antisémitisme congénital.

La herse qui nous fit nous révulser devant tout cela …n’était plus. L’espérance de la Paix, les ‘bénéfices de la Paix’, chers à Fabius et à d’autres, avait désarmé les consciences.

Nous n’avions pas de pétrole …mais des idées, disait-on. Des idées de lutte contre des moulins à vent peut-être ? L’idée de ne pas laver trop souvent son linge de corps ? De comprendre qu’un encombrant ne part pas par magie à la déchetterie… Quel riche enseignement ! Nous avions aussi l’idée de nous laver les mains plus souvent ? De ne pas trop chauffer sa maison ? De… Ah oui, nous en avions une qui gouvernait tout et gouverne tous encore : lutter contre le réchauffement climatique. Quelle crétinerie quand on sait que seul le soleil et les volcans sont à l’origine des cycles de froidure et de chaleur ! La parole scientifique, la réalité anatomique des êtres vivants, …l’académie des sciences, celles de médecine elle-mêmes étaient mises au rebut de la transmission.

La transmission …une faillite française ! Charles Rojzman, un grand philosophe juif et enseignant, en fit le constat amer. Je le cite :

“𝘓𝘢 𝘱𝘭𝘶𝘱𝘢𝘳𝘵 𝘥𝘦 𝘮𝘦𝘴 𝘱𝘦𝘵𝘪𝘵𝘴-𝘦𝘯𝘧𝘢𝘯𝘵𝘴 𝘢𝘥𝘩𝘦̀𝘳𝘦𝘯𝘵 𝘢𝘶 𝘳𝘦́𝘤𝘪𝘵 𝘥𝘰𝘮𝘪𝘯𝘢𝘯𝘵 𝘴𝘶𝘳 𝘭𝘢 𝘗𝘢𝘭𝘦𝘴𝘵𝘪𝘯𝘦. 𝘜𝘯𝘦 𝘥𝘦 𝘮𝘦𝘴 𝘱𝘦𝘵𝘪𝘵𝘦𝘴 𝘧𝘪𝘭𝘭𝘦𝘴 𝘢 𝘮𝘪𝘴 𝘶𝘯 𝘥𝘳𝘢𝘱𝘦𝘢𝘶 𝘱𝘢𝘭𝘦𝘴𝘵𝘪𝘯𝘪𝘦𝘯 𝘦𝘯 𝘱𝘳𝘰𝘧𝘪𝘭 𝘍𝘢𝘤𝘦𝘣𝘰𝘰𝘬. 𝘔𝘢 𝘯𝘪𝘦̀𝘤𝘦 𝘥𝘰𝘶𝘵𝘦 𝘥𝘦 𝘭𝘢 𝘫𝘶𝘴𝘵𝘦𝘴𝘴𝘦 𝘥𝘦 𝘭𝘢 𝘤𝘢𝘶𝘴𝘦 𝘥’𝘐𝘴𝘳𝘢𝘦̈𝘭 𝘦𝘵 𝘴’𝘪𝘯𝘥𝘪𝘨𝘯𝘦 𝘥𝘦 𝘭𝘢 « 𝘨𝘶𝘦𝘳𝘳𝘦 𝘪𝘯𝘩𝘶𝘮𝘢𝘪𝘯𝘦 » 𝘲𝘶𝘦 𝘮𝘦̀𝘯𝘦 𝘛𝘻𝘢𝘩𝘢𝘭 𝘢̀ 𝘎𝘢𝘻𝘢.
𝘊𝘰𝘮𝘮𝘦𝘯𝘵 𝘤𝘰𝘮𝘱𝘳𝘦𝘯𝘥𝘳𝘦 𝘲𝘶𝘦 𝘵𝘰𝘶𝘵𝘦 𝘶𝘯𝘦 𝘱𝘢𝘳𝘵𝘪𝘦 𝘥𝘦 𝘭𝘢 𝘫𝘦𝘶𝘯𝘦𝘴𝘴𝘦 𝘰𝘤𝘤𝘪𝘥𝘦𝘯𝘵𝘢𝘭𝘦 𝘢𝘪𝘵 𝘱𝘶 𝘴𝘰𝘮𝘣𝘳𝘦𝘳, 𝘯𝘰𝘯 𝘥𝘢𝘯𝘴 𝘭’𝘪𝘥𝘦́𝘰𝘭𝘰𝘨𝘪𝘦, 𝘤𝘦 𝘮𝘰𝘵 𝘦𝘴𝘵 𝘵𝘳𝘰𝘱 𝘯𝘰𝘣𝘭𝘦, 𝘮𝘢𝘪𝘴 𝘥𝘢𝘯𝘴 𝘶𝘯𝘦 𝘳𝘦𝘭𝘪𝘨𝘪𝘰𝘯 𝘮𝘰𝘭𝘭𝘦 𝘥𝘦 𝘭’𝘪𝘳𝘳𝘦́𝘦𝘭, 𝘰𝘶̀ 𝘭𝘦 𝘳𝘦́𝘦𝘭 𝘯𝘦 𝘴’𝘪𝘮𝘱𝘰𝘴𝘦 𝘱𝘭𝘶𝘴, 𝘰𝘶̀ 𝘭’𝘩𝘪𝘴𝘵𝘰𝘪𝘳𝘦 𝘯’𝘦́𝘤𝘭𝘢𝘪𝘳𝘦 𝘱𝘭𝘶𝘴, 𝘰𝘶̀ 𝘭𝘦 𝘮𝘰𝘯𝘥𝘦 𝘦𝘴𝘵 𝘤𝘦 𝘧𝘢𝘯𝘵𝘢𝘴𝘮𝘦 𝘦́𝘨𝘢𝘭𝘪𝘵𝘢𝘳𝘪𝘴𝘵𝘦 𝘰𝘶̀ 𝘵𝘰𝘶𝘵 𝘴𝘦 𝘷𝘢𝘶𝘵, 𝘰𝘶̀ 𝘱𝘦𝘳𝘴𝘰𝘯𝘯𝘦 𝘯’𝘢 𝘳𝘢𝘪𝘴𝘰𝘯, 𝘴𝘢𝘶𝘧 𝘤𝘦𝘭𝘶𝘪 𝘲𝘶𝘪 𝘤𝘳𝘪𝘦 𝘭𝘦 𝘱𝘭𝘶𝘴 𝘧𝘰𝘳𝘵 ?
𝘊𝘰𝘮𝘮𝘦𝘯𝘵 𝘤𝘰𝘮𝘱𝘳𝘦𝘯𝘥𝘳𝘦 𝘲𝘶’𝘦𝘯 𝘶𝘯 𝘥𝘦𝘮𝘪-𝘴𝘪𝘦̀𝘤𝘭𝘦, 𝘯𝘰𝘶𝘴 𝘴𝘰𝘺𝘰𝘯𝘴 𝘱𝘢𝘴𝘴𝘦́𝘴 𝘥𝘶 𝘵𝘳𝘢𝘨𝘪𝘲𝘶𝘦 𝘢𝘶 𝘴𝘭𝘰𝘨𝘢𝘯, 𝘥𝘦 𝘭𝘢 𝘭𝘶𝘤𝘪𝘥𝘪𝘵𝘦́ 𝘪𝘯𝘲𝘶𝘪𝘦̀𝘵𝘦 𝘢̀ 𝘭𝘢 𝘴𝘰𝘶𝘮𝘪𝘴𝘴𝘪𝘰𝘯 𝘢𝘷𝘦𝘶𝘨𝘭𝘦, 𝘲𝘶’𝘶𝘯𝘦 𝘫𝘦𝘶𝘯𝘦𝘴𝘴𝘦, 𝘱𝘰𝘶𝘳𝘵𝘢𝘯𝘵 𝘦́𝘥𝘶𝘲𝘶𝘦́𝘦, 𝘧𝘰𝘳𝘮𝘦́𝘦, 𝘰𝘶𝘵𝘪𝘭𝘭𝘦́𝘦, 𝘱𝘶𝘪𝘴𝘴𝘦 𝘳𝘦𝘱𝘳𝘦𝘯𝘥𝘳𝘦 𝘢̀ 𝘭’𝘶𝘯𝘪𝘴𝘴𝘰𝘯 𝘥𝘦𝘴 𝘮𝘰𝘵𝘴 𝘥’𝘰𝘳𝘥𝘳𝘦 𝘲𝘶’𝘦𝘭𝘭𝘦 𝘯𝘦 𝘤𝘰𝘮𝘱𝘳𝘦𝘯𝘥 𝘱𝘢𝘴, 𝘥𝘦𝘴 𝘧𝘪𝘨𝘶𝘳𝘦𝘴 𝘲𝘶’𝘦𝘭𝘭𝘦 𝘯𝘦 𝘤𝘰𝘯𝘯𝘢𝘪̂𝘵 𝘱𝘢𝘴, 𝘥𝘦𝘴 𝘤𝘢𝘶𝘴𝘦𝘴 𝘲𝘶𝘪 𝘯𝘦 𝘴𝘰𝘯𝘵 𝘲𝘶𝘦 𝘭’𝘰𝘮𝘣𝘳𝘦 𝘱𝘰𝘳𝘵𝘦́𝘦 𝘥’𝘶𝘯 𝘯𝘪𝘩𝘪𝘭𝘪𝘴𝘮𝘦 𝘣𝘪𝘦𝘯-𝘱𝘦𝘯𝘴𝘢𝘯𝘵 ?”

On répondra à Monsieur Rojzman que “Non, la jeunesse n’est pas formée ni outillée !” Elle ne l’est plus car la société a refusé de transmettre.

Il est temps que ceux qui savent retrouvent le courage de parler… D’enseigner… Et de dénoncer les balivernes wokistes et nihilistes, les foutaises et les malfaisances wokillistes. Voilà mon appel : Sauver en transmettant ce que l’on croit et qui nous structure.

Cet article est une tribune libre, non rédigée par la rédaction du Salon beige. Si vous souhaitez, vous aussi, publier une tribune libre, vous pouvez le faire en cliquant sur « Proposer un article » en haut de la page.

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